Le journaliste l’a lui-même annoncé ce 26 mai 2020, à travers un message abondamment relayé sur les réseaux sociaux. Connu pour ses chroniques et analyses au sein du journal bleu, Achille Chountsa souffrait de la maladie depuis déjà deux semaines et demi.
Pour les lecteurs du quotidien Le Jour, Achille Chountsa est une plume bien connue. Le chef du service des sports, est évidemment réputé pour ses analyses, ses chroniques et ses papiers tant dans son domaine de compétence que dans les autres. Depuis quelques jours cependant, ils en étaient sevrés, car le journaliste était en absence médicale, occupé à combattre du mieux qu’il peut la Covid-19. C’est autour du 07 mai 2020, que le journaliste dit ressentir des symptômes de paludisme. Malgré la prise d’un traitement préventif, le mal persiste. C’est alors qu’il se rend chez son médecin, le docteur Éloge Yiagnigni Mfopou qui a mis au point un médicament traditionnel contre le Covid-19 nommé Corocur. Ce n’est évidemment pas pour soigner ce mal qu’il ignore encore porter. Ce n’est qu’après trois jours qu’il est déclaré positif au coronavirus. S’en suivent alors une quarantaine stricte, un traitement à la pharmacopée traditionnelle. Dix jours plus tard, Achille est guéri et se dit prêt à de nouvelles aventures. Aussi, il invite les uns et à autres à davantage de vigilance en cette période particulière, sans manquer de saluer le travail de son médecin traitant qui il le note, a déjà guéri près de 124 malades.
Je reviens de loin
Ce n’est pas le titre d’un film, mais c’est tout comme, puisqu’il s’agit de mon histoire personnelle avec le Coronavirus.
Le 10 mai 2020, dans sa parution, le quotidien Le Jour publiait une interview de Dr Euloge Yiagnigni Mfopou, médecin cardiologue, dans laquelle il présentait le médicament, fruit de sa recherche contre la Covid-19 et qui connaissait la réussite, au regard de la quinzaine de malades soignés. Il s’agit d’un produit qu’il a baptisé Corocur , fait à base de deux plantes comestibles, avec cette particularité que les symptômes disparaissent 72h après le début du traitement. Le profil des personnes guéries présentait des diabétiques, des hypertendus, des obèses, entre autres.
C’est moi qui ai réalisé cette interview le vendredi 7 mai, au moment où je présentais des signes de paludisme. Mais, j’étais loin d’imaginer que j’allais moi-même vivre l’expérience de ce médicament, en tant que patient atteint de la Covid-19. Je suis d’abord passé par une pharmacie acheter un antipaludique et un antalgique (comme d’habitude).
Sauf que jusqu’au 9 mai, mon état de santé ne s’améliorait pas et la toux s’était invitée.
Le 10 mai dans l’après-midi, je suis allé en consultation chez Dr Euloge Yiagnigni. Il m’a prescrit quelques examens au regard de la description que je lui avais faite des malaises que j’avais. Il résultait une forte charge de paludisme. Il m’a mis sous un traitement de choc de trois jours, en associant un antitussif.
Après ces trois jours, aucun changement. Par contre, je me sentais extrêmement mal, avec une sécheresse dans la gorge, le mal de tête, les courbatures et surtout la toux qui s’accentuait et m’étouffait.
Du coup, mon médecin (par ailleurs ami depuis plus de 25 ans), convaincu qu’il ne s’agissait plus du paludisme, a décidé de me faire un scanner du thorax. Les résultats ont révélé que j’étais atteint de la Covid-19.
Du coup, Dr Euloge Yiagnigni m’a mis sous son protocole, avec une quarantaine stricte de 10 jours, seul dans la chambre, et chez moi, en prenant mes médicaments.
Ce que j’ai fait, et au bout de 72h, les symptômes ont non seulement disparu, mais j’ai retrouvé l’appétit que j’avais perdu depuis plus d’une semaine. J’ai continué mon traitement, jusqu’au, 25 mai 2020 (hier) avant de repartir pour une consultation où j’ai été autorisé à sortir du « calvaire » qu’est la quarantaine. Je n’avais jamais passé une seule journée de ma vie sans voir le dehors. Mais j’ai tenu bon.
Je me sens bien déjà et j’ai tenu à partager mon histoire avec vous, en cette veille de mon Anniversaire. La Covid-19 me semble être un virus mystérieux. On ne sait où, quand et comment on le contracte. Encore pour mon qui ai souvent sensibilisé mon entourage sur les précautions à prendre contre ce virus. Cela ne m’a finalement pas épargné.
Pour cette raison, nous devons redoubler de rigueur dans le respect des mesures barrières, surtout en ce moment où les statistiques font état d’un accroissement vertigineux du nombre de contaminés par jour ces derniers temps au Cameroun. « Une phase compliqué », a annoncé le ministre de la Santé, Manaouda Malachie.
Dieu a béni notre pays en inspirant ses fils, dont Dr Euloge Yiagnigni, dans la recherche pour trouver des médicaments efficaces pour faire face à cette pandémie. Au dernier pointage, il était à 124 malades guéris, aucun décès. Nous ne pouvons que rendre grâce au Seigneur.
Dieu est Grand !
Achille Chountsa, journaliste, chef de service des sports au quotidien Le Jour
This post was published on 26 mai 2020 14 h 06 min
Avec son arrivée au sein de l’équipe, la chaîne a annoncé le lancement d’une vespérale…
Le documentaire de la journaliste a reçu deux distinctions lors du festival Les Écrans Documentaires,…
Le lancement de la saison festive 2024 a eu lieu le 20 novembre, à la…
Dénommée JUKE BOX, cette émission de divertissement est diffusée tous les jeudis à partir de…
Cela s'est produit dans la nuit du 20 novembre 2024, a appris Médiatude. Son agression…
Journaliste et présentatrice, Begoude Madonne est l’une des voix et figures phares de For You…
This website uses cookies.