Le patron du groupe l’Anecdote a finalement été inculpé, pour « complicité de torture », le 1er mars 2024 par le juge d’instruction militaire Pierrot Narcisse Nzie. Ce qui marque la fin de l’instruction dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo.
Jusqu’ici accusé de « complicité de torture par aide », dans l’affaire Martinez Zogo, le patron du groupe l’Anecdote, Jean Pierre Amougou a été inculpé pour « complicité de torture » avec quatre autres codétenus dont l’ex Dgre Maxime Eko Eko.
Si les documents du juge Narcisse Pierrot Nzié dont nous avons eu copie, n’en disent pas plus, sur le cas du magnat des médias, ils le font notamment pour Maxime Eko Eko.
Concernant le cas de ce dernier, qui, selon le juge, niait avoir « donné l’ordre à Danwe Justin de mener une quelconque opération contre Martinez Zogo qui ne constituait pas une menace pour lui, et que Danwe Justin avait manipulé les collaborateurs en leur faisant croire que c’est le DGRE qui a instruit cette mission », Médiatude apprend le contraire.
Selon Narcisse Pierrot Nzié, rapportant des témoignages, Maxime Eko Eko « ne saurait prétendre que Martinez Zogo ne constituait pas une menace pour lui alors qu’il avait ordonné la surveillance de ce journaliste par les services de la DGRE depuis 2015 dans le cadre du dossier ‘Presse’, tel que l’a affirmé Dame Moudie Emmanuella épouse Rassomo, témoin dans le cadre de cette procédure ». Ces informations, toujours d’après le magistrat, ont été confirmées, lors de son interrogatoire, par « le Commissaire de Police Principal Saïwang Yves », autre suspect. Celui-ci, d’après le document a déclaré « sans ambages, que Martinez Zogo était une cible de la Dgre dans le cadre du dossier ‘PRESSE’ et que d’ailleurs depuis 2017, c’est lui-même Saïwang Yves qui était chargé du suivi de cette cible ». Et donc « [Maxime Eko Eko] qui n’a pas pu ignorer l’opération contre Martinez Zogo en tant que DGRE, n’a pris aucune mesure pour l’empêcher et ne saurait dès lors se soustraire, de sa responsabilité hiérarchique au moyen d’un tissu de prétextes aussi légers », lit Médiatude.
En rappel, Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko, arrêtés en février 2023, dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo, sont depuis le 4 mars 2023, emprisonnés à la prison principale de Kondengui pour « complicité de torture par aide ».
This post was published on 2 mars 2024 11 h 12 min
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