Depuis le lancement de Dash Media, Amandine Bonny est l’un des principaux visages qui animent la chaîne. Peu connue du public il y’a quelques mois, la jeune femme a su s’imposer à l’écran, notamment au journal télé. La journaliste s’est confiée à Médiatude sur son parcours, ses ambitions et le projet Dash Media.
Je suis une jeune femme passionnée par la communication le journalisme en particulier. Je n’ai jamais eu d’autre rêve ou d’autres métiers en tête. Je me rends compte là en répondant que j’ai toujours beaucoup de mal à parler de moi sans mentionner mon boulot et ce que je fais. Par ce qu’en réalité c’est mon quotidien, je vis à travers. Si je ne faisais pas ce métier je ferais certainement autre chose mais ma vie n’a de sens que lorsque je décortique une information.
Alors j’ai eu mon baccalauréat au lycée général Leclerc à Yaoundé. J’ai ensuite été à la faculté des sciences juridiques et politiques à Soa où j’ai interrompu au bout de 2 ans mon cursus pour L’institut Supérieur Siantou. J’y ai obtenu mon Brevet de technicien supérieur en journalisme, avant de poursuivre et d’avoir ma licence professionnelle à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris.
Mes ambitions? Je ne suis qu’au début de ma carrière, donc je parlerai déjà de faire mon entrée dans le monde médiatique de la plus belle des manières à savoir avec un travail bien fait. Ensuite à long terme d’être une figure incontournable de ce domaine. Il faudrait que dans 10 ans lorsqu’on parle du journalisme en Afrique et au Cameroun en particulier que j’y sois associée. Sans prétention bien sûr. En tout cas je me donne les moyens tous les jours d’y arriver en travaillant très dur.
J’en ai pas un tas. Je m’impose à moi-même beaucoup de rigueur donc je peux être très critique envers ceux qui sont pour beaucoup d’autres personnes les meilleurs.
Alain FOKA, il est excellent ce monsieur. Son objectivité après tant d’années d’expérience et des relations amicales avec des personnalités m’impressionne. La rigueur avec laquelle il traite les sujets aussi j’adore. Je n’en dis pas plus je pense que vous voyez de quoi je parle.
Hors Afrique il y’a Christiane Amanpour une journaliste britannico-iranienne que je suis depuis quelques mois seulement 7 pour être précise et j’aime ce qu’elle fait surtout ce qu’elle a réalisé en tant que femme journaliste depuis le début de sa carrière! C’est exactement ce genre de personne que je veux être dans quelques années, une référence. Une femme de référence.
C’est drôle parce que l’histoire de mon arrivée chez Dash est un peu particulière. Et votre question me rappelle un peu le scénario. Je dirais sommairement que comme beaucoup de mes jeunes collègues j’ai postulé et j’ai passé un entretien au bout duquel j’ai été retenue. Je répondrais plutôt à « qu’est ce qui me pousse à postuler chez Dash »? la pub sur les panneaux ça faisait pratiquement un an que je la voyais un peu partout dans la ville et elle ne m’intéressait pas plus que ça. Puis un jour je regarde pour une énièmes fois cet écran led et je me dis vas-y essaie s’ils communiquent depuis aussi longtemps c’est certainement un gros projet, j’aimerais être au début de quelque chose de grand, je pense que je peux rentrer dans l’histoire avec ce média. Bref je pense que lorsque Dieu a un plan pour nous il nous envoie des signes et je l’ai ressenti ce jour là. Voilà comment j’ai joué au loto et j’ai gagné le gros lot.
Pour commencer j’espère que vous nous suivez de près et de très près même par ce qu’en terme d’information sincèrement on s’en sort plutôt bien. De l’actualité traitée à la manière dont celle-ci est traitée avec le temps et la visibilité gagnée, les éditions de l’information chez DASH deviendront rapidement des rendez-vous que personne ne voudra rater.
Ensuite Chez Dash c’est frais. On a une équipe à 90% jeune, je crois que vous avez pu le constater. On a de merveilleux aînés qui nous encadrent et nous accompagnent, mais surtout nous laissent nous exprimer. Jeunesse rime avec innovation, modernité et chez DASH l’avis de tous compte encore plus celui des plus jeunes. Ailleurs le manque d’expérience est une faiblesse, en quelques mots c’est « assieds-toi et apprends » chez Dash dès les premiers jours c’était plutôt « montre ce que tu es capable de faire et améliore toi si la base est déjà bonne ou corrigeons ensemble si potentiel il y’a ». J’ai été le premier visage à présenter le journal sur cette chaîne alors que je ne l’avais fait nulle part ailleurs. Autre chose, aujourd’hui je sais parfaitement monter des reportages sans l’aide d’un technicien, je l’ai appris chez Dash au bout de 4 mois.
Avec une rédaction diversifiée en terme de personnalités et autres l’ambiance est conviviale et bon enfant. Quand il faut rire, partager, s’assister on le fait comme il faut. Quand il faut bosser, être sérieux et productif c’est à pas de militaire. C’est une deuxième famille quasiment, on passe plus de temps ensemble qu’à la maison. On est une devenue une véritable chaîne quant à la production de nos tâches quotidiennes.
Au sein de DASH MÉDIA je suis une journaliste, présentatrice. Il m’arrive d’être en charge de la production des différentes éditions de l’information. Notre directeur de l’information tient à ce que tout le monde touche un peu à tout et soit apte à accomplir le maximum de choses.
This post was published on 4 juillet 2021 11 h 54 min
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