CAN 2023 : les journalistes rappelés à l’ordre une fois de plus

L’Association internationale de la presse sportive (AIPS) vient de publier un communiqué suite aux nombreux incidents impliquant des journalistes durant la compétition. D’après elle, « les espaces de travail des médias ont été transformés en ring de boxe ».

Depuis le début de la coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire, de nombreux débordements sont observés non seulement chez les supporters et fans de foot, mais aussi chez les journalistes. L’un des incidents ayant suscité la réaction de la CAF est une altercation physique entre des reporters sénégalais et guinéens, lors de la conférence de presse du match Sénégal- Guinée (2-2). La confédération avait alors menacé de retirer l’accréditation aux journalistes qui sèment le désordre.

La sortie de la CAF à travers son Média Officer le 22 janvier 2024 n’a pas calmé les esprits car plus tard, d’autres écarts ont été observés notamment, des journalistes ghanéens véhéments vis-à-vis de leurs joueurs, des échange de coups entre un journaliste congolais et son confrère marocain et des jets de bouteilles. Ce qui a poussé l’Aips à faire un rappel à l’ordre.

« Entre batailles rangées, attaques, invectives, c’est un spectacle désolant que certains confrères livrent à la face du monde depuis le début de la CAN. Les espaces de travail des médias (tribune de presse, zone mixte, salle de conférences) ont été transformés en ring de boxe », a déploré l’association. « Le journaliste ne peut pas être considéré comme un supporter. C’est pourquoi nous invitons tous les confrères à être raisonnables et à travailler dans le respect des règles d’éthique et de déontologie », a-t-elle ajouté.

Alors que la compétition entre dans les quarts de finale, les journalistes Cameroun n’ont pas encore été cités publiquement dans des scandales de la même nature.