CNC : Christophe Bobiokono n’est pas content de Peter Essoka

La sortie de Peter Essoka, le président du Conseil National de la Communication (CNC) ce vendredi sur les antennes de la CRTV ne semble pas plaire à son collègue Christophe Bobiokono. Pour ce dernier, « Les gens doivent s’abstenir de jouer avec les Camerounais. »

Ce Samedi 28 septembre sur Facebook, le journaliste Directeur de publication de Kalara, membre du CNC, a lourdement critiqué la  sortie de son collègue Peter Essoka. Un jour avant, sur les antennes de la Crtv radio, le président de l’organe régulateur des médias a pris position pour le compte du CNC sur le cas du Dialogue National et a de nouveau rappelé à l’ordre des médias qui organisent des débats et qui « invitent n’importe qui pour dire n’importe quoi ». « Le conseil national de la Communication est très concerné avec la situation du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et surtout avec les hommes et les femmes de médias. Parce que les hommes et femmes de médias devraient prendre leurs responsabilités pour promouvoir la paix et l’unité nationale », affirmait entre autre Peter Essoka.

En réaction, C. Bobokiobo estime que Peter Essoka ne parlait pas au nom du CNC « Le Président du CNC a parlé hier sur la Crtv de l’activité de l’institution pendant le GDN…Il parlait sans doute en son nom… » a-t-il déclaré sur Facebook. « Nous sommes à un moment important de la vie de notre pays. Les gens doivent s’abstenir de jouer avec les Camerounais. (…) Je ne peux être solidaire de ce que je découvre dans les médias » fait-il savoir.

Y a-t-il péril au sein du CNC ? Le journaliste a souhaité tout de même rassurer des internautes. « Il y a la sérénité. Moi, je souhaite aussi la sincérité. Si quelqu’un fait sa chose seul, ce qui est très souvent le cas, qu’il soit fier de dire qu’il agit seul, ou sans moi. Ça me conviendrait parfaitement. Je refuse que ma personne soit utilisée comme ça. Et ce n’est pas nouveau. » Explique Christophe Bobiokono.

Sur les antennes de la CRTV, comme l’indiquait Médiatude, Peter Essoka estimait également qu’« il y a eu trop de dérapages dans les médias avant même l’annonce du président de la République pour un grand dialogue national. Nous avons déjà envoyé les mises en demeure à certains médias ».