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Conflit Minsep-Fécafoot : le Repac défend Marie Claire Nnana contre d’éventuelles sanctions

Dans un communiqué signé par son président national le 10 juin 2024, le réseau des patrons de presse du Cameroun demande que les « intimidations » contre la directrice de publication de Cameroon Tribune cessent. 

L’article de l’édition de Cameroon Tribune du vendredi 31 mai 2024, indiquant que Paul Biya avait « signé la fin » du bras de fer entre la Fécafoot et le ministère des Sports, n’a pas encore fini de faire parler de lui. D’après Jeune Afrique le vendredi 7 juin 2024, Marie Claire Nnana, la directrice générale de la Société de Presse et d’Edition du Cameroun (Sopécam), qui édite notamment le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, paierait actuellement les frais de cette parution. Le magazine indique que la journaliste est « dans le collimateur du secrétaire général de la présidence du Cameroun, Ferdinand  Ngoh  Ngoh » et  qu’elle a été « sommée de révéler la provenance de la ‘haute instruction’ à l’origine de cette publication ».  

Dans son communiqué, le réseau des Patrons de Presse du Cameroun (Repac) que dirige François Mboke, indique que, la directrice générale de la Sopecam a saisi par correspondance le président de la République le 03 juin 2024. La lettre adressée à Paul Biya était « pour l’informer et solliciter sa protection dans une affaire qui se trame, pouvant aboutir à la convocation d’un conseil d’administration extraordinaire de l’entreprise publique qu’elle dirige, avec pour finalité de la sanctionner pour une faute professionnelle qu’elle aurait commise ». 

Le Repac précise dans la suite de son communiqué que, l’un des articles du dossier spécial sur le conflit Minsep-Fecafoot, rappelle juste les instructions fermes prescrites par le chef de l’État aux deux parties, instructions qui leur sont parvenues par « le canal du directeur du cabinet civil de la présidence de la République ». Le Repac estime que, « ni la publication de ce dossier spécial, ni le rappel des fermes instructions du chef de l’Etat aux parties concernées, de se mettre en harmonie pour la survie de l’équipe nationale de football ne constituent en rien une faute professionnelle pouvant mériter une sanction ».  

Le réseau des Patrons de Presse du Cameroun demande donc « que d’éventuelles velléités tendant à sanctionner Marie-Claire Nnana soient définitivement abandonnées ». Il dénonce également les intimidations faites aux journalistes dans l’exercice de leur mission.

This post was published on 10 juin 2024 23 h 02 min

K.N.

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