Un rassemblement a eu lieu ce 1er septembre devant le siège de la chaîne à Abidjan. Les femmes à l’appel de plusieurs organisations de défense des droits des femmes ont réclamé davantage de sanctions contre la chaîne et son animateur Yves De Mbella.
Avec des pancartes portant les inscriptions « le viol n’est pas un jeu », « ma tenue n’est pas une invitation », des dizaines de femmes se sont dressées à l’entrée du siège de la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI) ce 1er septembre 2021. Elles dénoncent par cela « l’apologie du viol faite par la chaîne au cours d’une de ses émissions » selon une source. Lundi 30 août, la chaîne avait alors invité un « violeur repenti » à qui il avait été demandé de reconstituer son acte sur un mannequin. Une scène qui a largement choqué et fait écho au delà de la Côte d’Ivoire.
Malgré la suspension de 30 jours écopée par Yves De Mbella pour lesdits faits par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, les femmes et les différentes organisations réclament de plus lourdes sanctions : « la suspension de 30 jours n’est pas suffisante, on veut plus. C’est un crime qui a été commis (…) et M.M’bella n’est pas le seul responsable, ça a été validé par une rédaction et la chaîne doit payer au même titre » ajoute madame Kemayou, l’une des militants citée par nos confrères du journal du Cameroun.
This post was published on 2 septembre 2021 11 h 48 min
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