Didier Ndengue libre après trois jours de détention à la Semil

Selon ses explications, le journaliste avait été arrêté pour « une publicité sur la vente de drones ».

Didier Ndengue, d’après un message qui lui est attribué et relayé par des confrères sur Facebook, était détenu dans les cellules de la Sécurité militaire (Semil) de Douala, à Bonanjo, depuis trois jours avant d’être libéré dans la nuit du lundi 20 janvier 2025. Le directeur de publication du site La Plume de l’Aigle avait été arrêté par ce corps le vendredi 17 janvier 2025, pour avoir fait « de la publicité sur la vente de drones », une activité nécessitant une autorisation.

« Je donnais un coup de main à mon confrère Joël Tchoegnia, actuellement hors du pays. J’avais trois pièces de drones au bureau. Son épouse est en train d’être auditionnée en ce moment. J’ignorais que la vente des drones civils était proscrite », peut lire Médiatude dans un message du journaliste relayé par sa consœur Annie Payep.

Sa libération serait due à l’intervention de « petites mains », qu’il s’est abstenu de nommer, ainsi qu’au Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC). Dans son message, le journaliste affirme que la présidente de ce syndicat, Marion Obam, et le secrétaire à la communication du SNJC pour le Littoral, Yanick Bezang, se sont rendus sur place pour « plaider [sa] cause ».

Didier Ndengue, dans un autre message, n’a pas manqué de leur exprimer sa reconnaissance.