Dans un communiqué radio-presse publié ce 22 mai 2023, le Ministre de l’Administration Territoriale tout en condamnant ces discours qu’il attribue à « des hommes politiques sans scrupules » rappelle les dispositions légales applicables face à ce genre de discours.
Le discours de haine est désormais une sombre réalité au Cameroun. Depuis plusieurs années, le discours se porte sur les réseaux sociaux, mais de plus en plus aussi dans la société. Quelques récents événements tendent d’ailleurs à l’attester. Depuis quelques mois, il s’est déporté aussi, sur un des territoires qui lui échappait encore, les médias. Dans les débats quotidiens et dominicaux, des commentaires de plus en plus récurrents sont faits sur les ethnies, stigmatisants ou exhaltant celles-ci. Alors que le Cameroun a célébré le 20 mai dernier la fête de l’unité nationale, le gouvernement a tenu a revenir sur ces discours qui prennent de l’ampleur dans les médias et sur internet.
Dans un communiqué, Paul Atanga Nji, Ministre de l’Administration territoriale attribue ces discours à « des compatriotes inconscients ou manipulés par des hommes politiques sans scrupules ». Il note aussi que ces discours visent à dresser les Camerounais les uns contre les autres. Il ne manque pas d’indiquer que « face à ces dérives à répétition dont certains médias sont devenus des agents, le Ministre de l’Administration Territoriale, le Ministre de la Communication et le Président de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme » ont tenu un point de presse, mercredi 17 mai 2023, à l’effet de sensibiliser une fois de plus l’opinion nationale et internationale sur les dangers que représentent les dérives verbales ».
A ceux qui s’en rendent coupables, il rappelle les textes de lois qui condamnent ces discours, notamment l’article 77 de la loi sur la cybersécurité et de l’article 241 du code de procédure pénale. Il prévient à cet effet que : « toute personne qui se rendra coupable des propos haineux, de même que les médias ou supports médiatiques qui seront utilisés comme vecteurs de propagation des messages de xénophobie seront sanctionnés conformément aux lois de la République ». Aux médias, il indique que « des autorités administratives ont déjà été instruites à prendre des mesures conservatoires allant de la suspension d’activité à la fermeture des organes de communication, des médias et des supports médiatiques devenus des vecteurs de propagation des messages faisant l’apologie du tribalisme, de la xénophobie et de la haine ».
This post was published on 23 mai 2023 12 h 50 min
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