Dominique Tchimbakala : « La suite pour moi, c’est d’être toujours au service de l’Afrique »

Dans une interview accordée à Brut Afrique le 18 février 2025, Dominique Tchimbakala revient sur son départ de TV5Monde et se confie notamment sur la suite de sa carrière.

Si elle a quitté TV5Monde début février 2025 après 15 ans, dont presque une décennie au service Afrique, son engagement envers le continent demeure intact. Interrogée sur la suite de sa carrière, Dominique Tchimbakala a fait savoir qu’elle restera « toujours au service du continent africain et des téléspectateurs africains ».

La journaliste est convaincue que le « continent a tellement de choses à dire au monde, a tellement de choses à se dire à lui-même et à dire au monde ». Et celle-ci souhaite continuer à contribuer à cette dynamique, même si elle n’a pas précisé la manière.

En 15 ans passés à TV5Monde, Dominique Tchimbakala était notamment connue pour être l’une des titulaires du Journal Afrique de la chaîne internationale francophone. Un exercice qu’elle a assuré pendant sept ans, faisant ainsi d’elle une figure incontournable de la chaîne. La journaliste a expliqué qu’à travers son rôle de présentatrice du Journal Afrique, elle voulait montrer « un continent beau, riche et fier, avec une ingéniosité ».

Dominique Tchimbakala, au cours de son interview, est également revenue sur son parcours à TV5Monde, indiquant qu’elle a débuté par des piges avant de s’y installer durablement. « C’était une expérience passionnante, car j’étais plongée dans l’actualité internationale et plus particulièrement dans l’actualité africaine. J’avais déjà débuté ma carrière dans des médias français, donc travailler ici représentait une belle opportunité pour moi », a-t-elle raconté.

Interrogée sur l’un de ses meilleurs souvenirs journalistiques, Dominique Tchimbakala a évoqué une interview marquante : celle d’un alpiniste sénégalais qui escalade les plus hauts sommets du monde pour y planter le drapeau de son pays. « C’est parfois dangereux, il faut s’y préparer de longue date », a-t-elle souligné. « Pour moi, c’est une tellement belle image de ce qu’est la vie : on n’arrive à réaliser des choses, grandes ou petites, que si on travaille sur soi, d’abord. »

Celle qui est originaire de la République du Congo a également parlé de son tout premier job de journaliste. C’était « à Radio Fidélité à Nantes ».

« C’est là que j’ai réalisé mes premiers reportages et interviews. Cette année-là, j’ai eu l’occasion d’interviewer Patrick Chêne, Jacques Chancel et Jean-Pierre Foucault. Je me souviens d’un moment amusant : à la fin de l’interview, Jean-Pierre Foucault s’est penché vers moi et m’a dit : ‘Vous vous débrouillez très bien, vous avez beaucoup d’aplomb, vous devriez continuer.’ À l’époque, je n’avais pas encore décidé de poursuivre dans le journalisme, mais aujourd’hui, en y repensant, ça me fait sourire », a-t-elle déclaré.