« Il faut féliciter la transition d’Oligui Nguema au Gabon », a déclaré Dalvarice Ngoudjou sur Equinoxe Tv

Invité dans EQUINOXE SOIR le 4 mars 2025, le géostratège s’est exprimé sur l’élection présidentielle au Gabon prévue le 12 avril 2025, après moins de 20 mois de transition. Il a également évoqué la candidature de Brice Oligui Nguema.

Le 12 avril 2025, les Gabonais seront appelés aux urnes pour élire leur prochain président après le coup d’État du 30 août 2023 qui a vu Brice Oligui Nguema mettre fin à la dynastie Bongo. Une échéance à laquelle le général de Brigade a annoncé se présenter en réponse aux nombreux appels de ses partisans. Pour Dalvarice Ngoudjou, la transition au Gabon est à « féliciter » car elle a respecté sa promesse d’organiser la présidentielle à temps contrairement à d’autres pays également dirigés par des militaires.

« Il faut féliciter la transition au Gabon. C’est l’une des rares fois qu’un président de transition organise les élections en moins de deux ans. C’est quelque chose qui est bien. Mais maintenant, il faut toujours se poser des questions, que ce soit au Gabon ou dans d’autres pays du monde entier. Quand on fait des élections et qu’une personne est élue, est-ce qu’elle concourt au bien-être de la nation ? C’est une question à laquelle les Gabonais peuvent facilement avoir la réponse. Est-ce qu’ils ont eu l’impression qu’en 18 mois, il y a eu un changement entre l’avant août 2023 et l’après ? Je pense qu’ils peuvent facilement y répondre », affirme-t-il.

Selon lui, le fait que Brice Oligui Nguema soit de l’armée ne devrait pas constituer un obstacle pour prétendre au pouvoir. 

« Moi, je pense que pour ma part, s’il y a des élections au Gabon et qu’un militaire se présente, je ne trouve pas d’inconvénients si c’est pour le bien-être de la population. Que la personne soit un homme en tenue ou un civil, il n’y a pas de difficulté. Si on a un civil, comme dans beaucoup de pays africains, mais qui n’est là que pour un objectif personnel, ça ne sert à rien », a-t-il ajouté.

Le géostratège, note aussi de bons points sur les deux ans passés par Oligui Nguema, au Palais du Bord de mer. « Pour moi, on peut lui reprocher plein de choses, mais j’ai quand même apprécié sa proximité avec la population… Ce sont de très petites choses que j’ai appréciées… En sociopsychologie, on nous a appris que l’être humain est un être grégaire, on aime être au contact de nos parents, de nos proches. Mais bon, ce n’est pas ça qui est important, ce n’est pas ça qui est essentiel. Il y a des attentes de la population qui sont vraiment essentielles », a-t-il conclu.