De plus en plus remarqué dans la couverture de l’affaire Martinez Zogo, dans laquelle son patron est cité depuis plus d’un an, Serge Belinga, journaliste à Vision 4, nous a accordé une interview ce 17 août 2024. Il évoque notamment les difficultés qu’il rencontre dans sa tâche, sa relation avec Amougou Belinga et donne des informations sur l’état d’esprit de ce dernier et de son collègue Bruno Bidjang en détention.
Serge Belinga : C’est parce que je suis non seulement celui qui a été désigné par la hiérarchie pour cette tâche, mais aussi le chef adjoint de la cellule de reportages institutionnels à la Présidence. Un poste qui s’occupe de ce genre d’affaires. Donc, ce qui concerne les institutions et le groupe relève de ma responsabilité.
Tout travail présente des difficultés, celui-ci encore plus. Il faut avant tout éviter d’être « juge et partie » dans un procès aussi sensible que celui-là. Nous nous efforçons de ne dire que ce qui est, en évitant au maximum les émotions et les commentaires tendancieux qui pourraient nous nuire.
Ils sont quand même en forme, ils ont le moral haut. Bref, ils ont ce qu’il faut pour mener le combat de leur libération.
Je m’attendais un peu à cette question. Je n’aime pas trop en parler, car on pourrait penser que ce ne sont pas mes compétences qui m’ont mené ici. Toujours est-il que oui, c’est mon père (Rires).
« ARRÊT MAJEUR » est une émission particulière, surtout en raison de son histoire. C’est une émission hebdomadaire, et sa préparation commence dès la fin d’une production en direct. Avec mes équipes, nous déterminons un thème, qui n’est parfois pas proposé par moi, puis nous segmentons le travail et établissons le panel.
Il faut avouer que ce n’est pas un parcours linéaire. De 2010 à 2013, j’étais d’abord à Satellite FM, la radio du groupe, avant de retourner à l’école. À mon retour dans l’entreprise en 2019, j’ai commencé comme reporter, puis en mai 2022, j’ai été promu chef d’édition TV. J’ai occupé ce poste jusqu’en octobre 2023, avant d’être mis en congé technique pour 4 mois. Je suis revenu il y a quelques mois, et depuis, je suis chef adjoint de la cellule des reportages institutionnels.
Il est vrai que je suis un pur produit du Groupe L’Anecdote, où j’exerce depuis 2010. Mais en parallèle, j’ai été réalisateur de journaux à RTS (Radio Tiemeni Siantou) de 2014 à 2016. Ensuite, j’ai passé deux ans à RIS FM de Sismondi Barlev Bidjocka. J’ai quitté cette radio en décembre 2018.
Évidemment. Lorsqu’un chef est absent, il y a sans doute un impact considérable. Même si cela ne touche pas le rendement, cela influe quand même sur les attitudes et l’ambiance au sein de l’entreprise. Nous travaillons à maintenir ses œuvres en place, à rester compétitifs… jusqu’à son retour.
Tout journaliste rêve de voir son nom au firmament, d’avoir la reconnaissance, et pourquoi pas de gagner un peu d’argent qui irait avec. Pour le moment, je suis assez satisfait de mon parcours. J’ai déjà interviewé un chef d’État, pourquoi ne pas rêver d’interviewer Paul Biya (rire) ?
This post was published on 17 août 2024 13 h 21 min
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