« J’ai plusieurs fois condamné les propos d’Elimbi Lobé ici », s’est défendu Armand Okol sur Bnews1

Sous le feu des critiques après son interview avec l’homme politique, Armand Okol a tenu à clarifier sa position ce 4 mars 2025, dans les ZEGLISIENS. Le journaliste affirme avoir condamné les propos polémiques de son invité et justifie le soutien qu’il lui a apporté durant leur discussion.

Après son entretien avec Elimbi Lobé concernant ses propos polémiques contre Ernest Ouandié, Armand Okol a été critiqué par un bon nombre d’observateurs notamment sur les réseaux. Pour cause : « deux soutiens » qu’il avait apportés à son hôte pendant l’interview.

En effet, le journaliste, en pleine discussion, avait tenu à apporter son soutien ainsi que celui de sa chaîne au président du mouvement Kawtal face aux « menaces de mort » et à la supposée « agression » dont sa femme aurait été victime après ses déclarations controversées sur Info TV, le 23 février 2025. Armand Okol, sur un ton rassurant, lui avait également dit qu’il n’avait « rien dit de pire que d’aucuns n’ont déjà dit dans ce pays ».

Mais, pour le journaliste, plusieurs personnes n’ont pas compris exactement ses propos. Lui qui est également le secrétaire national à la communication du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale de Cabral Libii craint que ses déclarations n’aient été mal interprétées.

« Il y a une note qui circule là, on m’attribue le fait d’avoir mêlé et Bnews1 et mon parti pour soutenir Elimbi Lobé. Je rappelle mes propos : J’ai, sur ces antennes, plusieurs fois condamné les propos d’Elimbi Lobé. J’ai estimé qu’il ne peut pas traiter Ernest Ouandié de « bandit ». Je l’ai condamné. Quand je l’ai eu en interview, je l’ai pratiquement matraqué pour qu’il retire ce propos. Je ne sais pas meilleure manière de dire qu’on n’est pas d’accord avec un propos. », s’est défendu d’emblée le présentateur de LES ZEGLISIENS.

« Après avoir dit cela, j’ai également dit que j’adresse mon soutien à Elimbi Lobé pour deux raisons. Parce qu’il a tenu des propos, il ne doit pas se faire agresser. On répond aux propos par des propos. Et j’ai dit, en guise de deuxième raison, qu’il n’est pas normal qu’une fatwa soit lancée contre sa femme et contre ses proches. C’est pour ces deux raisons que je lui ai apporté mon soutien », a martelé le journaliste.