« Je pense que Maurice Kamto est mal conseillé », a estimé Dinaly sur STV

Invitée de l’émission Face à l’Actu le 16 mars 2025, la promotrice de LTM Tv est revenue sur le communiqué du MRC du 11 février dernier, qui accuse plusieurs médias, dont sa chaîne, d’attiser la haine et la division. Elle exprime son incompréhension face à cette prise de position du parti de Maurice Kamto.

Une fois encore Dinaly dénonce une attaque infondée de la part du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Interrogé au sujet de la récente sortie du parti de Maurice Kamto sur certains médias dont sa chaîne de télé, elle a clairement exprimée son incompréhension. « Je n’ai pas voulu croire que ce communiqué venait du MRC. J’ai fait une sortie en espérant qu’il y ait un démenti, mais comme on dit, qui ne dit rien consent. C’était bel et bien le leur », a-t-elle déclaré.

Tout en affirmant son admiration pour le leader du MRC, elle estime que ce dernier est mal conseillé. Elle prend pour illustration les agissements de l’homme politique après l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun. « Je pense qu’il est mal entouré. Je pense qu’il est mal conseillé. Ça me rappelle les dernières élections où il a eu le vent en poupe. Il est numéro 2, le Cameroun est presque divisé en deux. Et il aurait pu se passer quelque chose. Et puis, il décide de ne pas aller aux élections municipales et législatives. Pour moi, c’était une grosse erreur et j’ai l’impression que c’est encore son entourage », a-t-elle analysé.

Concernant l’accusation portée contre LTM et d’autres médias, elle estime que ce genre de déclaration contribue davantage à alimenter les tensions. « Moi, je crois que ça attise même peut-être la haine plus qu’autre chose, en commettant ce genre de communiqué. Ça m’a attristée », a-t-elle confié. « LTM, moi, je suis contre la haine. Je suis contre le tribalisme parce que je suis consciente de ce que ça peut faire comme catastrophe humaine. Il ne faut surtout pas que ce genre de choses s’installent dans notre pays », a-t-elle ajouté.

Le 19 février, dans une publication sur Facebook, la patronne de LTM avait déjà fermement nié que sa chaîne soit « à la solde du gouvernement ». Elle avait également exigé que LTM soit retirée de la liste des médias cités.