Dans un article, le magazine dit être entré en possession de ce « document de 09 pages », qui met en lumière et détaille de façon minutieuse, les circonstances du décès tragique de Martinez Zogo.
Jeune Afrique vient une fois de plus de s’incruster dans les profondeurs de l’affaire Martinez Zogo. Le magazine panafricain basé à Paris, a pu avoir en sa possession, le rapport d’autopsie réalisé à la suite du décès de Martinez Zogo. Le « document de 09 pages », fait partie des pièces du dossier d’instruction d’enquête, et demeurait inaccessible jusqu’ici. Dans un article publié le 05 janvier 2024 sur son site internet, le mensuel d’informations révèle que des médecins légistes ont effectué une descente sur le terrain le 22 janvier 2023, jour marquant la découverte macabre du corps sans vie du journaliste d’Amplitude Fm. Une descente qui avait pour but, de prélever les premières informations pour la réalisation d’une éventuelle autopsie.
Si l’on s’en tient à Jeune Afrique, les résultats de l’autopsie dévoilent tout d’abord, des sévices corporels importants, découverts sur le corps du présentateur de l’émission « Embouteillages ». « L’autopsie, réalisée le 10 février 2023, a notamment révélé que les organes génitaux externes et la langue « d’un aspect noirâtre » étaient «tuméfiés », et que le corps présentait des «lésions multiples » ainsi que de nombreuses ecchymoses, notamment au niveau de la paupière droite, de la cavité buccale et des mains. Plusieurs lésions et abrasions ont également été observées dans la région thoracique », peut-on lire sur Jeune Afrique.
« Un bilan toxicologique réalisé sur le site de la découverte du cadavre a permis de prélever une « poudre blanchâtre » et un « liquide de composition non identifiée », constate Jeune Afrique à travers le rapport d’autopsie. « L’analyse de ces échantillons est actuellement en cours dans un laboratoire partenaire basé à Genève, en Suisse. Les médecins légistes ont conclu que Martinez Zogo avait été « victime de multiples sévices corporels dont l’un à caractère sexuel». Selon eux, « le lieu de la découverte du cadavre est une scène de crime secondaire » et « le délai post mortem est estimé à 72 heures ». De plus, selon leurs conclusions, « le décès est consécutif aux multiples violences subies. Il s’agit d’une mort violente ». C’est sur cette base que le juge a établi que le journaliste avait été victime de tortures et de viol », peut lire Médiatude.
Le 22 janvier 2024, cela fera un an jour pour jour, que le corps sans vie de Martinez Zogo avait été découvert à Ebogo 3, une Banlieue de la capitale politique Yaoundé. Tôt avant ce décès tragique, l’homme de médias été pris en filature, puis enlevé à bord de son véhicule. A ce jour, l’enquête relative à son assassinat suit toujours son cours en justice.
This post was published on 6 janvier 2024 9 h 42 min
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