La Croix-Rouge camerounaise réagit après les accusations d’Arnaud Nguefack

Dans une mise au point publiée ce 6 mars 2025, la branche camerounaise de la Croix-Rouge, dirigée par Cécile Akame Mfoumou, qualifie l’incident impliquant Arnaud Nguefack de « mineur » et affirme que sa présidente ne s’est pas montrée indifférente. Une version contestée par le journaliste de Canal 2 international.

L’organisation humanitaire internationale, dans sa mise au point, propose un récit bien différent et moins alarmant que celui avancé par Arnaud Nguefack. Selon elle, ce dernier a « été heurté à l’épaule par le rétroviseur » du véhicule transportant la présidente, Cécile Akame Mfoumou.

Toujours d’après la Croix-Rouge camerounaise, aucun signe d’indifférence n’est à déplorer. Contrairement à ce qu’affirme le journaliste dans sa déclaration du 5 mars 2025, l’organisation assure que « le chauffeur a stoppé le véhicule et s’est rapproché de l’infortuné pour s’enquérir de la situation ».

« Après un échange de civilités, le chauffeur et le journaliste ont pris congé l’un de l’autre, après avoir discuté brièvement de cette situation, qui semblait sans conséquence », ajoute l’organisation.« La Croix-Rouge camerounaise tient à apporter cette mise au point pour informer correctement l’opinion publique, face aux informations largement relayées dans certains médias et sur les réseaux sociaux au sujet de cet incident mineur. », justifie la Croix-Rouge camerounaise.

« Heureusement, il y a des témoins et les caméras de surveillance pourraient attester des faits »

Arnaud Nguefack rejette catégoriquement cette version. Dans un post en réaction au communiqué de la Croix-Rouge, le journaliste qui a annoncé déposer une plainte, il dénonce des déclarations mensongères.

« J’ai la confirmation que cette dame est non seulement dénuée d’empathie, mais aussi d’une mauvaise foi évidente. Je suis écœuré par le niveau de mensonge d’une personnalité de son rang. Heureusement, il y a des témoins et, par la grâce de Dieu, les caméras de surveillance pourraient attester des faits », déclare le journaliste.

Et de réitérer : « Ni elle ni son chauffeur ne se sont approchés de moi. Au contraire, chacun m’a fait des reproches : elle, d’avoir ‘marché sur la route’et lui, d’’avoir cassé le rétroviseur’ ».