L’Afrique se bouscule pour Raoul Christophe Bia après son départ de Vision 4

Peu de temps après l’annonce de sa démission de la chaine de Jean Pierre Amougou Belinga, le vendredi 16 février 2024, le « grand reporter » camerounais, croule sous les demandes d’internautes africains.

Son Style de « satire » est peut être controversé au Cameroun, mais il fait, apparemment, la convoitise hors des frontières. Raoul Christophe Bia, le poignant « grand reporter » de la télévision Vision 4, maintenant libre de tout contrat, croule sous les demandes depuis l’annonce de sa démission de la chaine de Nsam sur Facebook, la nuit du 16 février 2024. Des milliers d’internautes africains, identifiés en commentaire par Médiatude, entreprennent d’arracher au Cameroun « sa pépite ». Qu’ils soient du Gabon, du Tchad et surtout de la Côte d’ivoire, ils ont tous une seule envie : voir le « talent » camerounais, exercer sous leurs cieux.

« Viens en Côte d’ivoire, on va te debout… »

Des chaines comme Gabon 1ere, TeleTchad, Nci, Life Tv et La Rti, lui sont promises par ces derniers.

« Le vieux, viens en Côte d’ivoire. Viens Ok. On va te debout [te relever en noushi]. Vision 4 même te paye combien même ? », demande un ivoirien identifié sous le pseudonyme de Cambo Sérélé. « Le Tchad a besoin de vous grand journaliste », affirme l’abonné Johnny Jonathan. « Ton prochain employeur est vraiment chanceux. J’espère que ce sera chez nous au Gabon. », souhaite un certain Leslay Saphir.

« J’ai besoin de toi »

À ceux-là viennent s’ajouter des patrons de médias en ligne, comme Aminata Ouattara. Femme d’affaires ivoirienne, elle est la propriétaire du média en ligne Aminata 24. Elle lui a confié, dans la foulée de commentaires, qu’elle avait « besoin » de lui.

Raoul Christophe Bia doit cette popularité à ces « grands reportages » sur Vision 4. Des productions dans lesquelles il n’hésite pas à décrier, sur un style peu commun et familier, les difficultés que connaissent les populations du Cameroun, et ceux dans tous les domaines. Si son « art », divise au Cameroun, il fait visiblement de l’effet ailleurs.