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« Le Cameroun est un État fort, un État debout », a affirmé Denis Kwebo sur STV

Invité de l’émission ENTRETIEN AVEC le 17 octobre 2024, le journaliste et ancien président du Syndicat national des journalistes du Cameroun a soutenu qu’au pays, « on sent que ce sont les Camerounais qui tiennent les rênes du pouvoir politique ».

Alors que des interrogations sur la situation sociopolitique et économique du Cameroun sont très souvent mises sur la table des débats dans les médias et que des comparaisons entre le Cameroun et les autres pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest inondent la toile, Denis Kwebo demande aux uns et aux autres d’être « honnêtes ». Interrogé par le présentateur Dipita Tongo sur ce qu’il pense de la situation actuelle du pays de Paul Biya, le membre de la Commission des Droits de l’Homme a affirmé avec conviction que « c’est une grande fierté d’être Camerounais », insistant sur l’importance pour chaque citoyen de reconnaître le privilège de vivre dans un pays qui a su maintenir sa stabilité malgré les défis rencontrés.

« Sur le plan politique, nous vivons dans un pays qui a connu beaucoup plus de hauts que de bas. Dans un pays vanté ici et ailleurs pour sa stabilité, dans un pays vanté pour la sagesse et la maturité de son leadership. Et personne ne peut venir ici nous dire que le Camerounais est le dernier de la classe. On a vu tellement de soubresauts dans les pays voisins, en Afrique centrale, en Afrique de l’Ouest. Et si on veut être honnête, et ne pas rentrer dans la politique politicienne, nous sommes un État fort sur le plan politique. Nous sommes un État debout », a-t-il déclaré.

« Les questions liées à notre souveraineté, on en parle ici et ailleurs. On connaît des pays où, lorsque vous allez dans la rue, vous avez l’impression que ce sont des étrangers qui gouvernent. Au Cameroun, on sent que ce sont les Camerounais qui tiennent les rênes du pouvoir au Cameroun, le pouvoir politique. Les acteurs politiques, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition, revendiquent cette fierté à être Camerounais », a-t-il ajouté.

Quant aux performances économiques du pays, l’analyste politique a dénoncé les comparaisons entre infrastructures de différentes villes africaines. « Sur le plan économique, je ne vais pas parler comme ceux qui comptent le nombre de ponts à Abidjan et le nombre de ponts à Douala. Ça relève des faits divers. Ce n’est pas exactement comme ça qu’il faut percevoir. Il faut toujours penser qu’en tant que citoyen, là où on vit, c’est le meilleur endroit du monde », a-t-il conclu.

This post was published on 19 octobre 2024 12 h 33 min

K.N.

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