« Le gouvernement dépense de son argent pour résoudre la crise anglophone », a défendu Fadimatou Mpabé dans Equinoxe Soir

Fadimatou Mpabé, communicante du parti au pouvoir (Rdpc), a fait comprendre, sur le plateau d’Equinoxe Soir, sur Equinoxe Tv, le 13 novembre 2023, que le gouvernement est la seule partie impliquée dans la résolution de la crise en cours dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, depuis près d’une dizaine d’années.

Fadimatou Mpabé a fait savoir, au sujet de la crise anglophone, que le gouvernement est le seul volontaire, dans le processus de retour à la paix au Nord-ouest et au Sud-Ouest (Noso), les zones anglophones du pays, en proie depuis près de huit ans aux attaques de séparatistes. Et que pas même les opposants politiques, « convertis en donneurs de leçons », n’ont fait jusqu’ici, quelque chose pour que tout revienne à la normale.

« Depuis le début de la crise au Noso..les opposants sont tout le temps sur les plateaux télévisés. Entre-temps C’est le gouvernement qui envoie les militaires, c’est le gouvernement qui dépense de son argent. Vous savez dans quoi on est plongés à cause de cette crise ? Sur 100% des résolutions du Grand dialogue national, le gouvernement en est au moins à 70%. Ça veut qu’il y a la volonté ferme du gouvernement de recueillir ses fils. », a relevé la communicante du Rdpc, ajoutant que ce sont les séparatistes qui refusent toute forme de négociations.

« Dans un conflit, c’est les deux parties qui s’asseyent. Le gouvernement a fait sa part. Dites-nous qu’elle a été la part de ceux qui ont pris les armes. Il faut voir ce conflit sous un autre angle. Je pense qu’il est temps de redéfinir, le rôle de tout un chacun […]», a-t-elle recommandé.

Par ailleurs, ayant reconnu que « l’Etat a tous les moyens pour » mettre un terme à la crise, Fadimatou Mpabé, a toutefois, affirmé que l’Etat « ne peut pas prendre les armes contre ses enfants ».

« Ce sont les enfants de la République […] Pensez-vous que ce serait bien qu’on donne l’ordre aux gens de tuer ? », a-t-elle demandé à Serge Alain Ottou.