« Le ministère des Sports doit être tenu en grande partie responsable du match nul des Lions », a soutenu Junior Kambeu sur Canal 2

Dans l’émission LE DEBRIEF DE L’ACTU présentée par Mathieu Fangwa ce vendredi 21 mars 2025, le journaliste a tenu à désigner les responsables du match nul de l’équipe nationale en Afrique du Sud contre l’Eswatini.

Le 19 mars 2025, au stade de Mbombela à Nelspruit, en Afrique du Sud, l’équipe dirigée par Marc Brys a été tenue en échec par l’Eswatini, classé 155ᵉ au classement FIFA. Selon Junior Kambeu, ce « mauvais résultat » est le fruit de responsabilités partagées, impliquant notamment le ministère des Sports et le sélectionneur.

« Dans les précédentes années de l’exécutif de Samuel Eto’o, les Lions ont toujours voyagé dans de bonnes conditions, on n’a jamais eu ce genre de problème !… D’après une source très sûre, quand ils sont arrivés à Johannesburg, le président de la Fecafoot a proposé de payer un hôtel pour qu’ils y dorment afin d’éviter ces cinq heures de route. Les cadres et Marc Brys ont refusé. Cela signifie que les premiers responsables, ce sont eux ! S’ils avaient accepté de dormir à Johannesburg et de prendre un vol le lendemain, ils auraient pu se reposer et arriver frais. Donc, premièrement, les cadres de l’équipe et les décideurs ont choisi de se tirer une balle dans le pied.

Aussi, on a décollé en retard parce qu’il y avait un joueur [James Eto’o] qui avait oublié son passeport […] Il faut partager les responsabilités. Le fait qu’il ait oublié son passeport est une faute professionnelle imputable au team manager et à la coordination. Lorsqu’ils récupéraient les passeports, comment ont-ils fait pour ne pas se rendre compte que c’était un passeport bulgare… », a-t-il déclaré.

Même si le journaliste reconnaît une part de responsabilité de la Fecafoot, il estime tout de même  que Marc Brys reste l’un des principaux fautifs. « J’ai aussi appris que Marc Brys n’aurait pas accepté que le regroupement se fasse directement en Afrique du Sud. On avait pourtant la possibilité de se regrouper là-bas. C’est la deuxième fois que la fédération propose une telle solution et que celle-ci est rejetée. Quand on se retrouve avec seulement 72 heures pour organiser un match, je pense qu’il était plus pertinent que les joueurs se rassemblent en Afrique du Sud […] », a-t-il révélé.

D’après lui, les contraintes rencontrées lors du voyage sont les conséquences de l’ingérence du ministère des Sports dans la gestion de la Fecafoot. « On en est là aujourd’hui parce que ceux qui avaient la maîtrise et la gestion de cette équipe nationale ne l’ont plus. C’est la deuxième fois que nous nous retrouvons dans une telle situation. Le ministère des Sports doit être tenu en grande partie responsable, tout comme les joueurs qui ont refusé de se reposer et ont préféré faire cinq heures de route avant d’aller faire des statuts visés. Aucun d’eux ne vient expliquer ce qui s’est réellement passé dans la tanière, ils ne parlent jamais, mais ils font des statuts pour dire trop c’est trop… Par rapport à quoi ? », s’est-il insurgé