« Mon parti, le Paddec, a le pouvoir et est au pouvoir », a clamé Jean de Dieu Momo sur Vision 4

Invité dans l’émission ENTRETIEN EXCLUSIF, face à Boney Philippe, le vendredi 10 janvier 2025,  le président du Paddec ( Le Parti des Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun ) et ministre délégué auprès du ministre de la Justice a évoqué le rôle et « l’importance » de son parti politique pour Paul Biya.

Autrefois opposé au régime de Paul Biya, le Paddec de Jean de Dieu Momo a changé de bord en 2018, ralliant le camp du président de la République. Une stratégie qui, pour l’homme politique, est plutôt bénéfique, car elle lui a permis d’accéder au « pouvoir » en devenant ministre délégué auprès du ministre de la Justice, garde des Sceaux.

« Un parti politique cherche le pouvoir et le Paddec a le pouvoir, il est au pouvoir », a affirmé Jean de Dieu Momo.

« Voulez-vous qu’on aille conquérir les mairies ? Nous le ferons encore. En 2020, nous avons perdu la mairie de Douala 5e parce que nous avons été sanctionnés par certains de nos militants qui n’avaient pas compris que nous avions choisi de soutenir le chef de l’État. Nous avons perdu à cause de trois voix […] », a-t-il ajouté.Jean de Dieu Momo estime que sa stratégie doit servir d’exemple.

« Vous devez féliciter le Paddec ! On a sauté les étapes, on est allé directement au pouvoir, on est allé directement au gouvernement. On n’est pas passés par les municipales ou quoi que ce soit […]. Il y a des partis politiques qui ont un grand nombre de parlementaires et qui vont négocier des postes au gouvernement. L’orientation du Paddec, c’est d’accéder au pouvoir, et nous sommes au pouvoir, nous l’exerçons, alors que les autres ne l’exercent pas, et nos militants sont contents », a-t-il déclaré.

De plus, le président du Paddec a estimé que son parti joue un rôle « important auprès du chef de l’État ».

« Combien de ces ministres jouent le rôle que notre parti joue ? Combien de ministres jouent le rôle que le Paddec joue sur le terrain ? […] Ça fait six ans que nous sommes là, et en six ans, on ne nous a pas encore frappés sur les doigts. Nous avons même l’impression qu’on est satisfaits de notre apport. Nous avons espoir de perdurer parce que nous sentons notre importance au quotidien. L’action que nous menons auprès du président au quotidien, nous sentons que même la population l’apprécie », a-t-il assuré.