Pierre Nka réagit après son altercation  avec Jean Bahebeck sur Canal 2 : « Je suis jaloux de moi »

Sur son compte Facebook, ce 7 novembre 2024, le journaliste et chercheur a tenu à réitérer qu’il n’est pas « un mendiant ».

Pierre Nka continue d’insister après la scène surréaliste qui l’a opposé à Jean Bahebeck lors du programme spécial du 6 novembre dernier, consacré par Canal 2 aux 42 ans de Paul Biya à la tête du Cameroun.

Au cours de cette émission, alors que Pierre Nka proposait de créer une « chaire Paul Biya, mais pas à sa gloire », Jean Bahebeck a interprété cela comme de la « mendicité » et n’a cessé de le marteler : « Vous êtes un mendiant… vous êtes un con ! », a-t-il lancé, entraînant de vives altercations.

Sur Facebook, ce jeudi 7 novembre, quelques heures après le débat, le promoteur de SENS POLITIQUE a une fois de plus rappelé qu’il n’est pas de ceux qui monnayent leurs travaux de recherche. « Ceux qui lisent SENS POLITIQUE depuis 2019 savent que ce n’est pas de la mendicité, c’est une ‘fabrique des alternatives’. Journaliste, je n’aime pas le gombo. Chercheur non plus. D’ailleurs, dans la vraie vie, le gombo et affinité n’entrent pas dans ma bouche. Je suis jaloux de moi et surtout du travail des jeunes chercheur·es engagés dans le développement du sens critique, et ça peut donner ce que ça a donné ce soir. La faute aux médias. Si tu n’as rien produit. », a-t-il écrit.

Toujours sur Facebook, le journaliste a déclaré qu’au lieu des violences verbales, des violences physiques auraient pu s’ensuivre, arguant que le chirurgien devrait dire « merci à M. Messe, sa position bloque la main droite et la main gauche pourrait le toucher ».

Pierre Nka ne lâche pas

À défaut d’avoir Jean Bahebeck en face de lui, Pierre Nka continue de se défouler sur les réseaux sociaux : « Je voulais donner une brosse à dents à cet individu à la mauvaise haleine médiatique. Ce n’était pas un jeu », a-t-il également écrit.

Dans sa dernière publication sur le sujet pour l’instant, Pierre Nka continue de défendre son projet, affirmant que son but est une « alternative pour soigner le Cameroun » et non de se remplir les poches.