Présidentielle 2025 : Paul Atanga Nji met en garde les médias et leurs débats du dimanche

Le ministre de l’administration territoriale, Minat, s’est adressé aux responsables des médias lors la conférence semestrielle des gouverneurs le 03 juillet 2024 à Yaoundé. 

En cette année préélectorale au Cameroun, les activités et sorties des hommes politiques se multiplient, allant jusqu’aux menaces de troubles de l’ordre  public, si les choses ne se passent pas bien. Très connu pour ses sorties coup-de-poing, le ministre Paul Atanga Nji ne s’est pas juste contenté de mettre en garde certains hommes politiques et leaders de partis. Sur un ton ferme, le Minat a également adressé un message aux Hommes de médias.  

S’adressant aux patrons de médias conviés à cette conférence, Paul Atanga Nji leur demande d’être plus vigilants sur les propos tenus dans leur organe, surtout durant les débats télévisés du dimanche. Le ministre exige que les acteurs politiques invités sur les plateaux fassent preuve de retenue.  

« Les émissions du dimanche, je ne veux pas citer les chaînes de télévision, est-ce que nous avons déjà appelé quelqu’un un jour pour dire « arrêtez vos émissions », malgré tout ce qu’on peut reprocher ? Cette liberté, si elle n’est pas contrôlé, c’est l’anarchie qui va s’installer », a-t-il affirmé.  

Dans la suite de ses propos, Paul Atanga Nji a indiqué que « les élections, quand elle seront organisées, vont se dérouler et ceux qui vont tenter de perturber ce processus, je crois qu’ils vont regretter d’avoir même pensé dans leur vie entrer dans le jeu politique ». « J’ai dit dans le communiqué du 12 mars 2024 que la qualité de parlementaire ou d’homme politique ne saurait être un passe-droit pour défier impunément l’autorité de l’État, inciter à la rébellion, tenir des propos outrageants à l’égard des autorités », a-t-il ajouté.

Il est à noter que ce n’est pas la première fois que le ministre Paul Atanga Nji adresse des mises en garde aux médias nationaux. Durant la période des élections présidentielles de 2018, il avait menacé certains médias dont le journal Le Jour, Équinoxe TV et La Nouvelle Expression.