Invité dans GRAND DÉBAT sur Cam10 télévision, le journaliste et conseiller municipal a tenté de mettre en garde ses confrères sur les dérives dans les médias et l’environnement socio-politique actuel au pays.
Après les menaces du Minat sur les dérives langagières dans les médias, Le CNC qui durcit le ton contre les mêmes écarts, le préfet du Mfoundi qui menace d’interdire de séjour à toute personne qui appelle au soulèvement, et tout récemment, René Sadi qui ne veut plus de propos irrévérencieux à l’égard de Paul Biya dans les médias, les journalistes ne cachent plus leur peur au Cameroun. Ils questionnent de plus en plus l’attitude à adopter par les présentateurs d’émissions et leurs invités sur les plateaux, afin de ne pas froisser les autorités. Le sujet est donc mis sur la table des débats du dimanche, comme ce fut le cas le 21 juillet dans GRAND DÉBAT sur Cam10 télévision.
Invité à cette émission, François Bikoro dit ne pas trouver de réelles menaces à la liberté d’expression, dans les sorties des autorités. « Si vous ne voulez pas que votre liberté soit restreinte, n’insultez pas les instructions, n’incitez pas à la revolte », a-t-il clamé. « Attention ! L’environnement du moment n’est pas bon pour un certain nombre de choses. Vous avez sur ce plateau le père d’un enfant qui a pris 6 mois d’emprisonnement ferme parce qu’il a fait une introduction dans l’espace médiatique. Et la première chose qu’on lui a reproché c’était « incitation à la rébellion » », a-t-il confié.
Pour François Bikoro, le cas de Bruno Bidjang, le journaliste de Vision4, devrait servir de leçon aux autres hommes de médias. « Je me serais attendu que tous ceux qui font beaucoup de bruits aujourd’hui disent à ce moment là, de par l’induction de cet enfant dans l’opinion, que ce n’est pas bon. Ils ont laissé faire parce qu’ils savaient que c’était le bon droit de celui qui l’a fait. Je pense donc qu’il faut vous interroger, les présentateurs, qui nous appellez ici chaque dimanche. Vous savez que sur ce plateau, je vous avais dit que je ne tolère pas qu’on professeur d’université dise « chien » à quelqu’un qui présente un débat. Ce professeur d’université a une induction sur la construction de la masse critique intellectuelle de notre pays pour l’avenir ».
En rappel, son fils Bruno Bidjang, arrêté en février 2024 et transféré à la prison principale de Yaoundé-Kondengui deux semaines après, a été condamné le 11 juillet 2024 à six mois de prison pour « propagation de fausses nouvelles ».
This post was published on 22 juillet 2024 14 h 23 min
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