Quand Pierre Nka veut en venir aux mains avec Jean Bahebeck sur Canal 2 [Vidéo]

Au cours de l’émission consacrée au 42e anniversaire de Paul Biya au pouvoir, le 6 novembre 2024, le journaliste n’a pas masqué sa colère face aux attaques du chirurgien et Upeciste.

« Mendiant ». Ce mot, répété avec insistance, aura suffi à mettre Pierre Nka hors de lui. Tout a commencé avec une proposition du chercheur en sciences politiques, en fin d’émission, visant à mieux préparer l’après-Biya : « Monsieur Paul Biya, c’est 42 ans au pouvoir. Nous faisons le pari que, jusqu’à ce que le Cameroun se termine, il n’y aura plus un dirigeant qui fera cela, même si on revient à la royauté. C’est pourquoi nous proposons qu’il soit créé une chaire Paul Biya, pas à sa gloire mais pour la gouvernance, penser un modèle de gouvernance au Cameroun. »

Jean Bahebeck a alors rétorqué : « C’est maladroit, il n’en a pas besoin… Je ne vous laisse pas dire des bêtises. C’est maladroit. Vous ne pouvez pas démontrer que ce n’est pas de la mendicité, de la gourmandise. » Ces mots ont piqué Pierre Nka, qui a répondu : « Si vous n’étiez pas mon père, je vous aurais dit des gros mots… Il y a des chaires qui existent dans le monde. La chaire Senghor existe, monsieur… »

Cependant, Jean Bahebeck ne s’est pas arrêté là et a ajouté : « Regardez comment vous êtes con. La chaire Senghor existe pour le poète avant le président… Vous venez rester ici pour mendier. »

La tension, déjà palpable depuis quelques minutes, a alors explosé. Rouge de colère, Pierre Nka s’est levé de son fauteuil pour affronter Jean Bahebeck en répétant : « Je ne suis pas un mendiant, monsieur… Je ne suis pas un mendiant… Je ne suis pas un mendiant. » Il a fallu l’intervention du présentateur Rodrigue Tongué et des invités Jean De Dieu Momo et Grégoire Owona pour calmer Pierre Nka. Xavier Messe, lui, est resté silencieux.

Durant l’émission, le terme « mendiant » n’était pas le seul employé par Jean Bahebeck pour qualifier les autres. Il a également traité le ministre Jean De Dieu Momo de « fou » pour son refus de reconnaître l’échec du régime Biya.