Dans un récent tweet, l’entrepreneure d’origine camerounaise réfute les allégations du magazine sur sa prétendue « garde rapprochée ». Dans l’un de ses articles, Jeune Afrique, lui attribue des liens notamment avec des personnalités telles que Samuel Eto’o, Edith Kah Walla et l’avocat Fongum Gorji Dinka, à l’origine du nom « Ambazonie ». Rebecca Enonchong a qualifié la publication de « ramassis ».
L’article en question est intitulée : « Le réseau de Rebecca Enonchong, la tech-entrepreneure qui défie Paul Biya ». Publié le 10 mars 2024, il fait état du prétendu cercle d’ « Africatechie », qui seraient notamment constitué d’avocats camerounais à l’instar d’Alice Nkom et Akere Muna, de l’ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Tibor Nagy et de l’ex-ambassadeur de la France au Cameroun Christophe Guillou. Ces derniers pour leur part, auraient pesé de tout leur poids pour sa libération en août 2021, lorsqu’elle avait été placée en détention à Douala « à la suite d’un différend l’opposant à l’un de ses frères concernant la vente d’une propriété familiale », selon Jeune Afrique.
Plus loin, la publication lui prête des liens avec Fongum Gorji Dinka, l’avocat à l’origine du nom « Ambazonie ». Jeune Afrique, dévoile que cet homme avait été accueilli pendant « un an » par la mère de Rebecca Enonchong à son domicile. « Mais lorsque la crise [anglophone] a éclaté, la famille a choisi de s’éloigner de lui », ajoute J.A.
Le magazine fait également savoir que Rebecca Enonchong « rencontre régulièrement Samuel Eto’o, le président de la Fécafoot, ou encore Francis Ngannou, le champion de MMA dont elle défend constamment l’image dans les réseaux sociaux. ».
Et s’agissant de ceux qui composeraient « son réseau politico-business au Cameroun », Jeune Afrique cite les noms d’Eric Niat, fils du président du Sénat et maire de la commune de Bagangté (Ouest), et d’Edith Kah Walla, l’opposante politique qui dirige le Cameroon People’s Party (CPP). Le premier, d’après le menstruel, serait pour elle un « partenaire commercial important », tandis que la seconde « compte parmi [ses] amies les plus proches ». « Kah Walla et Rebecca Enonchong ont longuement fréquenté le même cercle dans la banlieue de Washington, où Rebecca Enonchong avait ouvert un espace de coworking », lit Médiatude.
Ces quelques informations du magazine basé en France ont mis hors d’elle la principale concernée. Via un tweet récent sur X (ex-Twitter), Rebecca Enonchong qualifie l’article de « ramassis ».
«J’ai toujours été très discrète de nature. Depuis des années, ne sachant rien de moi, les gens m’ont inventé une vie. Mais que une publication comme Jjeune Afrique aille aussi loin dans le faux me choque, dit-elle. Dans ma prétendue garde rapprochée, ils ont inclus des personnes que je n’ai jamais rencontrées, d’autres que j’ai rencontrées mais que je ne fréquente pas, et même un qui est décédé. Certains faits récupérés sur le net sont pris totalement hors contexte et parfois ils se trompent de décennie. Même si c’est un stagiaire avec l’aide de l’IA qui a préparé ce ramassis, il reste que JA perd en crédibilité. »
This post was published on 13 mars 2024 10 h 21 min
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