Invité dans CLUB D’ÉLITES ce 08 septembre 2024, le consultant permanent de cette émission a déclaré qu’avec le conflit qui l’oppose au ministère des sports, le président de la Fecafoot est en train de changer les habitudes observées dans l’administration publique au Cameroun.
Au lendemain du match Cameroun-Namibie qui s’est finalement joué au stade Roumdé Adjia de Garoua comme l’a prescrit la fédération camerounaise de football, Dieudonné Essomba estime que Samuel Eto’o a marqué un point dans le conflit qui l’oppose au ministre des sports, Narcisse Mouelle Kombi. Interrogé sur la décision du premier ministre, qui a demandé que le match se joue à Garoua, selon les recommandations de la CAF et de la Fecafoot, Dieudonné Essomba pense que le gouvernement n’avait véritablement pas le choix.
« quand Eto’o leur dit : je vous demande de marcher comme je veux. Évidemment, il s’appuie sur la loi internationale, c’est-à-dire les directives que lui donnent la CAF et la FIFA. Il ne dit pas ça parce qu’il a une armée, il dit ça parce qu’il a un appui. Et donc, il se dit que le gouvernement, dans la peur d’entraîner la disqualification des Lions, va céder. Ça il le sait et il ne se préoccupe pas ce qu’aurait fait n’importe quel autre fonctionnaire.», a-t-il déclaré.
Le consultant de l’émission CLUB D’ÉLITES a souligné que cette situation révèle un changement que Eto’o veut apporter dans les pratiques de gestion au Cameroun. Selon lui, l’actuel président de la Fecafoot ne se conforme pas aux méthodes traditionnelles et aux instructions des hauts fonctionnaires. « Les gens qui ont mis Eto’o [à la Fecafoot] n’ont pas su qu’ils ont mis un homme incontrôlable à qui ils ne peuvent pas aller raconter n’importe quoi. Ils sont plutôt pris à leur propre piège parce que Eto’o, c’est quelqu’un qui n’obéit pas au schéma des hautes instructions, au schéma de : le ministre a dit ceci… Vous avez vu comment il a bousculé M. Tollo en lui disant : sors de mon bureau… ça a scandalisé tous les Camerounais », a-t-il ajouté.
Pour Dieudonné Essomba, cette confrontation met en lumière la nécessité d’un changement de modèle de gestion : « C’est même bien aussi parce que nous devons comprendre que le seul modèle de gestion n’est pas celui qu’on a connu depuis 1960. Nous devons accepter que l’État peut céder. C’est en acceptant cela que nous allons nous empêcher de poser certains actes », a-t-il conclu.
This post was published on 8 septembre 2024 17 h 49 min
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