Il avait été arrêté le 20 avril dernier alors qu’il couvrait un reportage sur des faits de viols sur une fillette de 14 ans. Il dénonçait aussi les intimidations de journalistes par les autorités.
Mukhtar Mohamed Atosh est sorti libre ce 22 avril du centre où il était retenu par la police à Mogadiscio. S’il est libéré sous caution, il reste toutefois poursuivi dès ce lundi 27 avril pour quatre chefs d’accusations, à savoir « offense contre les autorités au moyen d’informations préjudiciables », « intimidation du public », « fausse alerte auprès des autorités » et « publication d’informations fausses, exagérées ou tendancieuses perturbant l’ordre public ».
Dans un communiqué rendu publique ce weekend, Omar Faruk Osman, secrétaire général de l’union des journaliste de Somalie regrette ces accusations:« Cette affaire est devenue un gros problème parce qu’elle implique un journaliste, auquel on a demandé de ne pas parler du viol, aussi bien que l’hôpital auquel on a ordonné de ne divulguer aucune information. Les charges qui pèsent contre Mukhtar sont très sérieuses. Et si elles sont retenues, il pourrait être condamné jusqu’à trois ans et demi de prison ». L’union des journalistes réclame également l’arrêt sans condition des poursuites.
Il faut également noter que, dans son classement mondial sur la liberté de la presse 2020, l’ONG Reporter sans Frontières classe la Somalie 163e sur 180 pays.
This post was published on 27 avril 2020 11 h 07 min
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