« Une femme enceinte va désormais être assistée par une personne de confiance », a annoncé Manaouda Malachie dans Actualités Hebdo

Le ministre de la Santé publique (Minsanté) a annoncé cette mesure au cours de l’émission dominicale de la Crtv, le 16 avril 2023. Elle intervient après la polémique suscitée à l’hôpital Laquintinie de Douala.

Manaouda Malachie veut en finir avec un trafic qui dure depuis des années au Cameroun : l’enlèvement de bébés dans les hôpitaux publics. Au cours du programme Actualités Hebdo, présenté par Romuald Ntchuisseu Ngock, le 16 avril 2023, le ministre de la Santé publique a annoncé des mesures, dont une qui va permettre aux « parturientes » de pouvoir se faire assister dans la salle d’accouchement « par une personne de confiance ».

« Une femme, quand elle vient accoucher, pourra désormais décider de se faire assister ou pas, par une personne de confiance », a annoncé le ministre ajoutant que cette mesure sera bientôt communiquée au public via « une circulaire ».

En outre, comme autre mesure, le ministre dit aussi avoir demandé aux hôpitaux publics « d’améliorer » leurs communications, « que ce soit interne ou externe ».

À noter que ces quelques mesures annoncées par le patron de la Santé du Cameroun, interviennent, quelques semaines après une affaire qui a mis l’hôpital Laquintinie de Douala au cœur de l’actualité. Une dame qui disait avoir accouché dans cet hôpital d’État, l’a accusé d’avoir volé son bébé. Des accusations que la formation sanitaire a niées. Le ministre de la Santé, pour en avoir le cœur net, s’est rendu à Douala, et a pu confirmer la version de l’hôpital. Une version qui a par la suite poussé la plaignante à se retracter.

Sauf que lors de son départ pour Douala, Malachie Manaouda, avait dans une de ses mains, une valise. Cette valise, selon les estimations de certains internautes, contenait une somme d’argent qui aurait servi pour acheter le silence de la dame. Et ces conjectures ont connu un éclaircissement de la part de Manaouda Malachie, sur le plateau d’Actualités Hebdo.

« Je voudrais dire quand-même une chose, vous savez, à l’entame de cette affaire, vous avez évoqué une question de mallette. J’ai vu dans les réseaux sociaux, on a entouré ma valise, quand nous partions de Yaoundé, il était question que nous dormions à Douala, et donc j’ai pris quelques effets vestimentaires que j’ai mis dans cette valise. […] C’était mon sac de voyage en réalité, pas une mallette d’argent. », a précisé le membre du gouvernement.