Selon nos informations, des employés de la télévision Vision 4, ont été « agressés », en plein exercice de leur fonction au marché du Mfoundi par des commençants, le lundi 27 février 2023. Ces derniers les ont aussi, traités de « meurtriers », en référence à l’interpellation de leur patron dans le cadre des enquêtes sur le décès de Martinez Zogo, font savoir des sources concordantes.
L’affaire Martinez Zogo, prend une nouvelle tournure. Selon nos informations, il s’agit notamment d’un des cameramen de la télévision de Nsam, le dénommé Parfait Ndongo. « Blessé », il a « subi » avec « ses collègues (journalistes, ndlr) une agression d’un groupe de vendeurs à la sauvette au marché du Mfoundi », nous a confirmé une source sous couvert d’anonymat.
Les employés de la « télévision africaine » réalisaient en effet sur les lieux, un reportage sur la journée de la Femme qui sera diffusé le 8 mars prochain, poursuit la source, lorsqu’ils ont été surpris par leurs ravisseurs présumés.
Notre source fait aussi savoir que ses collègues ont été traités de « meurtriers par leurs agresseurs » supposés, en référence à l’interpellation de leur patron Jean-Pierre Amougou Belinga, dans le cadre des enquêtes instruites par le chef de l’Etat sur les circonstances du décès de Martinez Zogo.
Jean-Pierre Amougou Belinga, est depuis 25 jours en détention au Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed). Selon Jeune Afrique, il est soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Au Sed il se trouve entre autres, en compagnie du directeur des médias de son consortium (Groupe l’Anecdote) Bruno Bidjang, du chef de sa garde rapprochée et beau-père le colonel retraité Raymond Etoundi Nsoé et du lieutenant-colonel Justin Danwe. Le directeur des Opérations de la Direction générale de la Recherche extérieure, soupçonné d’être le chef du commando qui aurait abattu Martinez Zogo, est celui-là qui l’aurait mis en cause dans cette affaire qui tient le monde en haleine depuis plus d’un mois.
This post was published on 2 mars 2023 10 h 32 min