« Bruno Bidjang fait l’effort de me ressembler », a lâché Ernest Obama dans Le Grand Salon

Le chef du département de la communication de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot), invité de l’émission « Le Grand Salon » sur la Télévision du Monde (Ltm) pense que son ancien subalterne à Vision 4 ne lui arrive pas à la cheville.

Ernest Obama n’a visiblement pas attendu longtemps pour répondre à son ancien « élève» après l’émission Travelling de Vox Africa. Parlant de son ex collaborateur au sein du Groupe l’Anecdote, Ernest Obama a estimé d’entame que son cadet n’est pas encore digne d’être appelé « journaliste » en vertu du fait qu’il n’a pas terminé son apprentissage du métier, et qu’il se doit « de rentrer d’abord finir ses études et dans 15 ans ou 20 ans, il sera une référence ».

« Bruno Bidjang fait l’effort de me ressembler »

Journaliste très controversé du temps où il officiait pour Jean-Pierre Amougou Belinga, certains observateurs pensent que l’ami de Samuel Eto’o a quand même participé à la popularité de la chaîne bleue de Yaoundé.

Et se basant sans doute sur la notoriété qu’il a accumulée au sein de Vision 4, Ernest Obama a soutenu que celui qui occupe désormais sa place, « fait l’effort » de lui « ressembler ». Il a également insisté sur le fait que, Bruno Bidjang « serait le meilleur s’il allait dans une école de journalisme », car pour lui, « il n’est pas encore journaliste, qu’il rentre d’abord finir ses études… ».

« Ernest ne disait rien au boss que le boss rejetait »

À noter que cette sortie d’Ernest Obama intervient juste quelques temps aprés les propos qu’a tenus Bruno Bidjang, dans le Magazine travelling, diffusé sur Vox Africa le 18 août 2022. Dans le programme consacré à la vie des médias, le directeur adjoint de Vision 4 s’était prononcé sur le départ violent d’Ernest Obama. Il a fait comprendre que l’ancien directeur de la défunte télévision Bnews1 l’avait blessé dans son amour propre après sa « trahison » envers le « Magnat des médias ».

« Les gens ne savent pas ce que Amougou Belinga a fait pour Ernest Obama. Qu’un monsieur vous prenne de rien, il vous fabrique, il vous met au sommet, et tout le monde ici savait l’amour que Jean Pierre Amougou Belinga avait pour Ernest Obama : la confiance. Ernest ne disait rien au boss que le boss rejetait, il avait une totale confiance en lui, alors quand ce qui s’est passé s’est passé, ça a été la pire déception de ma vie. Parce qu’en termes de trahison, on voyait tout le monde sauf Ernest Obama. Quand vous voyez la vie que Ernest a aujourd’hui, vous croyez que qui lui a permis de l’avoir ? S’il a pu capitaliser son amitié avec Samuel Eto’o. C’est parce qu’il travaillait pour Vision 4 et qu’il avait une certaine audience à Vision 4 dont Samuel Eto’o avait besoin », avait alors affirmé le journaliste suspendu par le Conseil national de la communication pour trois mois.