Un arrêté du ministre de la Communication (MINCOM) signé le 13 avril 2020 réorganise les modalités d’accès des fonds publics à la communication privée.
Une innovation de René Emmanuel Sadi vient rompre avec une pratique qui avait jusqu’ici suscité des soupçons de corruption dans ce département ministériel du fait de la gestion des liquidités. Désormais par exemple, les paiements ne se feront plus par liquidité, mais par virement bancaire.
Outre cette mesure, l’on note également que la nouvelle réglementation change la dénomination. On parlera désormais d’Appui institutionnel de l’État à la presse à capitaux privés en lieu et place de l’Aide publique à la communication privée.
Cet appui est selon l’arrêté du ministre de la Communication, réservé uniquement aux entreprises éditant des journaux et périodiques paraissant à intervalle régulier ainsi qu’aux organes de presse en ligne.
René Emmanuel Sadi y exclut les organes de communication audiovisuelle qui devront, quant à eux, bénéficier des financements du Fonds spécial de développement de l’Audiovisuel institué par la loi no 2015/007 du 20 avril 2015.
Une rupture avec l’arrêté du 23 septembre 2002, qui jusqu’ici octroyait cette aide à tous les acteurs de la communication privée, dont les imprimeries, les syndicats, les associations professionnelles, les diffuseurs audiovisuels, les agences publicitaires et autres.
L’appui sera à la fois financier et matériel, par allocation des facilités de travail et par la mise à disposition des prestations intellectuelles. Même si le contenu de l’enveloppe prévu pour cette opération n’a pas été dévoilé, l’arrêté précise tout de même qu’il sera inscrit au budget du ministère de la Communication pour chaque exercice budgétaire.
Par ailleurs le nouveau texte institut un contrôle de l’utilisation des fonds, biens et services alloués au titre de cet appui institutionnel. Une équipe de contrôle sera mise sur pied par le Mincom au début de chaque exercice budgétaire en vue de veiller au bon usage de ce soutien gouvernemental.
Pour bénéficier de ce soutien, les patrons de presse devront fournir des copies de l’ensemble des publications de l’année en cours. Selon Kisito Ngankak, directeur du développement des médias privés et de la publicité dans les colonnes du journal EcoMatin « il y aura potentiellement moins de demandeurs, potentiellement moins de bénéficiaires et on peut donc s’attendre à ce que les enveloppes des uns et des autres soient plus substantielles ».
Rappelons qu’en 2018, une enveloppe de 240 millions de FCFA avait été allouée à 135 bénéficiaires.
This post was published on 21 avril 2020 14 h 50 min
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