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« La vraie star de l’audiovisuel que nous avons eue ces dix dernières années, c’est Laura Dave », a déclaré Paul Mahel sur Voxafrica

Dans l’émission TRAVELLING, diffusée le 25 septembre 2024, le journaliste a dit ce qu’il pense de quelques hommes et femmes de médias au Cameroun, à l’instar de Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang, Ernest Obama, Sam Séverin Ango, Laura Dave… Il a également donné son avis sur certains sujets d’actualité au pays.

Il n’a pas fait que se raconter. En dehors de son parcours, l’ancien journaliste de Canal 2 a été amené, au cours de cette émission, à partager la perception qu’il a de certains hommes de médias. Parlant de Sam Séverin Ango, Paul Mahel a déclaré : « Sam n’a jamais été mon ami. Le nomadisme politique, passer des formations politiques qui ont des idéologies totalement différentes, passer d’une formation à l’autre, ça manque de cohérence et ça manque de constance. »

Autre personnalité, Jean-Pierre Amougou Belinga. Pour Paul Mahel, le patron du groupe L’Anecdote, inculpé actuellement dans l’affaire Martinez Zogo, est efficace en tant que patron de médias. « Comme patron de médias, je trouve qu’il traitait bien ses collaborateurs, je trouve qu’il dirigeait bien le groupe de presse, au-delà de tout ce qui peut se dire. » Ernest Obama, ex-employé de Vision 4, quant à lui, a été critiqué pour son manque de pondération : « Il s’engage trop émotionnellement sur des questions qui devaient rester strictement professionnelles », a commenté Paul Mahel.

Il a souligné certaines qualités qu’il trouve chez Bruno Bidjang, l’actuel directeur des médias du groupe L’Anecdote. « C’est un jeune journaliste que j’aime beaucoup. J’aime la témérité, l’abnégation dont il a fait montre. C’est quelqu’un qui est parti de zéro pour arriver où il est. Même si on peut questionner, il a surtout des qualités que personne ne peut lui contester. L’une d’entre elles, c’est la loyauté », a-t-il affirmé. Il a également salué la carrière de Laura Dave, la décrivant comme « la vraie star de l’audiovisuel qu’on a eue ces dix dernières années ».

Sur les sujets qui ont défrayé la chronique au Cameroun, notamment les tensions entre la Fecafoot et le ministère des Sports, Paul Mahel estime que cette affaire aurait pu être réglée de manière plus sereine. « C’est une affaire qui aurait pu se régler si le président de la Fecafoot et le ministère avaient eu le bon sens tous les deux de s’asseoir autour d’une table et de discuter pendant une heure », a-t-il déclaré, déplorant l’escalade inutile des tensions. Et en ce qui concerne la potentielle candidature de Paul Biya en 2025, l’ancien journaliste d’Équinoxe TV a tenu à recentrer le débat sur les structures politiques plutôt que sur les individus. « Ce n’est pas Biya, Kamto, Cabral, Akéré, ce n’est pas ça qui m’intéresse. Ce qui m’intéresse, c’est les structures, c’est les organisations, c’est le système », a-t-il expliqué.

Paul Mahel n’a pas non plus manqué de partager son avis sur certaines chaînes de télévision camerounaises, notamment STV, Équinoxe TV et Canal 2. « Au sujet de STV, je n’ai jamais compris pourquoi cette télévision n’a véritablement jamais décollé et pris la place qu’elle devrait avoir dans le paysage audiovisuel camerounais. C’est dommage parce que c’est une télé dans laquelle les promoteurs ont mis énormément de moyens. Sur Équinoxe 5, ça vire un peu aux extrêmes. On ne peut pas toujours tout tourner au noir. Canal 2 International a réussi à se positionner sur le podium dans l’audiovisuel camerounais. C’est un groupe qui se porte plutôt bien, qui a été une rampe de lancement pour beaucoup de jeunes journalistes. »

Au cours de cette émission, Paul Mahel est également revenu sur ses collaborations avec les médias tout au long de sa carrière et les raisons des ruptures parfois brusques.

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