Le CNC suspend une journaliste et deux directeurs de publication pour un mois
C’est l’une des décisions que le Conseil national de la Communication (CNC) a prises à l’issue de sa 44ᵉ session ordinaire, tenue ce 20 novembre 2024.
Réuni ce 20 novembre 2024 pour notamment examiner cinq cas de régulation, le Conseil national de la Communication a décidé de suspendre la journaliste du journal Repère, Christelle Belibi, ainsi que les directeurs de publication des journaux Perspective d’Afrique et L’Expression.
Concernant le cas de Christelle Belibi, le CNC a expliqué que la journaliste a été mise en cause, aux côtés de son patron, par le ministre par intérim des Mines, Fru Calistus Gentry. Cela fait suite à la publication, le 15 juillet 2024, d’un article « contenant des accusations présumées non fondées, de nature à porter atteinte à son image et à sa réputation, l’accusant de concourir au pillage des ressources du sous-sol camerounais par des étrangers à travers la mauvaise gestion de l’institution dont il a la charge ». Le directeur de publication, quant à lui, a reçu « un avertissement » de la part du CNC, précise le communiqué de l’organe.
Quant aux directeurs de publication des journaux Perspective d’Afrique et L’Expression, ils étaient en conflit avec Gaston Komba. Ce dernier, d’après le CNC, les a poursuivis « suite aux publications de déclarations présumées non fondées, l’accusant de ternir l’image du président de la République dans le cadre de ses actions en tant que président de la section RDPC du Nkam Nord-Ouest ». Le CNC affirme également avoir « établi leur responsabilité pour entrave à l’accompagnement » de sa mission, étant donné qu’ils n’ont pas « donné suite » à ses convocations.
De plus, des affaires opposant le directeur du Port autonome de Douala, Cyrus Ngo’o, au journal Première Heure et des plaintes d’un prêtre contre la radio Satellite FM figuraient à l’ordre du jour, mais aucune sanction n’en a découlé, du moins pour le moment. Le CNC a décidé d’inscrire le premier cas « au rôle de sa prochaine session ». Tandis qu’un « non-lieu » a été prononcé en faveur de Satellite FM.