Prosper Nkou Mvondo menace de porter plainte contre le journaliste Yannick Effa

Le fidèle de Samuel  Eto’o l’a annoncé le 16 septembre 2024, lors d’un bref passage à l’émission AFRICA VISION SPORT de Vision 4. Il a également donné un délai de 48 heures au journaliste de Mo Radio pour lui présenter des excuses, suite à des propos qu’il a tenus lors de ce même programme deux semaines plus tôt. 

Lors d’un court passage à l’émission Africa Sport Vision, le 16 septembre 2024, Prosper Nkou Mvondo a tenu à exercer son droit de réponse face aux déclarations de Yannick Effa, faites lors de l’édition du programme sportif présenté par Annette Keysha Ikono le 2 septembre 2024 sur Vision 4. 

« Nkou Mvondo dit qu’il représente le président de la Fécafoot, en quelle qualité ? »

Au cours de l’émission, le journaliste de Mo Radio pour illustrer un « manque de respect des textes » par la Fécafoot, a pris l’exemple de Prosper Nkou Mvondo, membre du Comité exécutif de l’institution. Yannick Effa a affirmé que ce dernier n’avait plus ‘qualité’ pour occuper cette position, car son club, Ngaoundéré FC, est descendu en deuxième division depuis « deux ans ». 

« On parle de respect des textes, mais la Fécafoot respecte-t-elle ses propres textes ? Il y a un monsieur […] Monsieur Nkou Mvondo, qui s’exprime, qui frappe la poitrine, qui dit qu’il représente le président de la Fécafoot. En quelle qualité ? […] Quand il est entré au Comité exécutif, M. Nkou Mvondo était président de Ngaoundéré FC, un club alors en Elite One. Il représentait donc les clubs de l’élite. Mais cela fait deux ans que son club est en deuxième division. De facto, il perd cette qualité de membre du Comité exécutif, mais il y siège toujours. Vous parlez de respect des textes, alors qu’à la fédération, on commence par bafouer nos ‘propres textes’ », a déclaré Yannick Effa.  

« Je lui donne 48 heures pour me présenter des excuses, et s’il ne le fait pas, je l’y contraindrai autrement »

Cependant, Nkou Mvondo réfute ces affirmations, estimant que le journaliste ne comprend pas la différence entre une « personne physique et une personne morale ». 

« Il n’est écrit nulle part dans les statuts de la Fécafoot qu’il faut être président d’un club d’élite ou de division inférieure. C’est l’individu Nkou Mvondo qui s’est présenté comme candidat pour représenter l’ensemble des équipes jouant en Elite. C’est l’individu qui se porte candidat, et non le club. Et l’on exige de cet individu qu’il soit parrainé par cinq délégués de l’Assemblée générale de la Fécafoot. Si la candidature de Nkou Mvondo a été retenue, c’est bien parce que toutes les conditions prévues par les textes ont été remplies […]. Le mandat prévu par les textes est de quatre ans. On cesse d’être membre du Comité exécutif en cas de décès, de démission, d’exclusion ou si l’on n’a pas participé à quatre séances consécutives du Comité. Vous ne trouverez nulle part une disposition prévoyant que, si l’élu était président d’un club et que ce club descend en ligue régionale, il perdrait son mandat. Pour conclure, je rappelle à Yannick Effa et à nos téléspectateurs que Nkou Mvondo est actuellement membre du Comité exécutif de la Fécafoot et qu’il le restera jusqu’à la fin de son mandat », a-t-il répliqué, ajoutant qu’il attend que Yannick Effa « fasse au minimum amende honorable ». 

« Je lui donne 48 heures pour me présenter des excuses, et s’il ne le fait pas, je l’y contraindrai autrement. Je pense que le prix sera alors un peu plus élevé pour lui. Qu’il vienne me voir, il a mon numéro de téléphone. Je suis encore là, et je lui donne 48 heures. J’aurai le temps de lui expliquer qu’il y a une différence entre une personne physique élue et une personne morale, qui est mon club, Ngaoundéré FC », a-t-il réitéré.