Rodrigue Tongué sur sa rencontre avec Franck Biya : « nous avons parlé de la possibilité de faire une interview »
Interrogé dans l’émission « Le télé d’ici » sur la chaîne ivoirienne NCI, au sujet de l’image énigmatique entre le fils du président Biya et lui à Paris en juin dernier, le journaliste a livré quelques détails.
Rodrigue Tongué c’est l’un des visages les plus en vue de l’univers médiatique au Cameroun. Alors que le journaliste s’était rendu en juin dernier à Paris où il devait couvrir pour le compte de Canal 2 International le « sommet sur le nouveau pacte financier », une photo de lui et de Franck Biya, fils du président Paul Biya, est apparue sur la toile. Alors que l’image est au centre des attentions et des débats, le journaliste qui est actuellement en Côte d’Ivoire pour assister au BBC Médias Leaders qui s’est ouvert à Abidjan, le journaliste a tenu sur le plateau de NCI où il était invité, à clarifier la situation, notamment concernant les accusations de collusion entre les deux hommes : « J’ai lu sur les réseaux sociaux que j’étais proche de lui. Non ! C’est un journaliste qui a rencontré le fils du président dans un hôtel parisien, en marge du sommet sur les nouveaux enjeux financiers mondiaux ».
Se défendant d’une quelconque proximité, il a aussi décliné le contenu de leurs échanges, et a précisé qu’il avait au cours d’un long entretien, proposé à l’homme d’affaires de faire sa première grande sortie médiatique : « Nous avons eu un échange d’une demi-heure, on avons parlé de la possibilité de faire une interview. Peut-être l’arène, peut-être un autre format, l’interview exclusive. Je ne faisais que mon boulot, mais il n’y a pas de proximité entre nous ».
Au cours de l’entretien, les deux hommes en ont profité aussi pour échanger sur des questions liées à l’appréciation commune qu’ils ont pour l’autre, et pour discuter sur des sujets liées au médias et à l’actualité nationale : « On se connaît, il m’a dit qu’il me respectais, moi évidemment je le respecte, sinon je serai pas allé vers lui, discuter des questions de contenus, des questions de vivre-ensemble au Cameroun, de comment les médias sont animés, tenus, positionnés, de l’avenir de la démocratie chez nous ».
Il n’a pas aussi manqué pour sortir de la question, d’indiquer que Franck Biya n’était pour l’essentiel victime que de supputations, quant à une possible succession à son père : « une partie de la presse ou une certaine opinion lui prête des projets de succession à son père, je dis bien qu’on lui prête, lui il n’a jamais rien revendiqué, il n’a jamais rien annoncé, donc il est suivi de près ».