Abdouraman Hamadou et Georges Alain Boyomo s’affrontent après la UNE de Mutations sur la FECAFOOT
Le premier, qualifié de « héros-sabitous », accuse Mutations de « charlatanisme » et d’être un « tueur à gage ». La guerre est ouverte entre les deux hommes sur Facebook.
Tout est parti de la grande UNE de Mutations du vendredi 05 février 2021 avec pour titre « Ligue 1 et 2 : La passe de Paul Biya à la Fecafoot » Le journal exploite une lettre du PM qui instruit le ministre des sports de mettre à la disposition de la Fédération camerounaise de Football les moyens financiers et les stades pour la reprise des championnats. Le document exploité par le journal de George Alain Boyomo date du 11 janvier 2021 avant la décision du TAS du 15-01-2021 qui annule l’élection de Mbombo Njoya et toutes les décisions à ce jour-là.
En réaction à ce titre, le président de l’étoile filante de Garoua, cadre de la LFPC estime que le quotidien de Georges Alain Boyomo fait du « charlatanisme ». « Je suis vraiment peiné de voir ce qu’est devenu MUTATIONS, jadis journal de référence qui aujourd’hui, au lieu de faire du journalisme, fait du charlatanisme. It pity ! Jusqu’à preuve du contraire, l’ordonnance du TAS du 20 novembre 2020 qui confère à la LFPC les compétences d’organiser les compétitions de football professionnel au Cameroun demeure en vigueur.» Écrit Abdouraman Hamadou.
Une première sortie d’Abdouramane Hamadou que ne tolère pas Georges Alain Boyomo. « Le Cameroun fabrique vraiment des héros-sabitous qui sont finalement des zéros. Voilà un monsieur qui ne peut même pas écrire une brève qui s’improvise enseignant de journalisme. Quand on lui donne deux pages d’interview dans Mutations, Mutations c’est le meilleur journal du monde. Il réclame même la grande Une au reporter ou rien. C’est moi qui rappelle que même ma hiérarchie ne m’a jamais imposé un sujet à la Une. Quand Mutations exploite un document qui ne met pas du beurre sur ses épinards, il déverse sa bile d’intolérance. Pitoyable !!! » lance til.
Comme un jeu de ping-pong, Abdouraman Hamadou est revenu à la charge. « Je meurs de rires… Faut-il vraiment être enseignant de journalisme pour identifier des charlatans ? Cher Monsieur le DP, vous ne savez apparemment pas qu’il y’a moins que zéro… Je n’ai jamais été demandeur ni d’une interview ni de la grande “Une” chez vous. Je vous prie de bien vouloir vous renseigner auprès de votre reporter. Même comme vous vous êtes parfois permis, comme des tueurs à gages, de porter en grande “Une” le “zero” que je n’ai jamais été et que je ne serai jamais. (Voir Une du 5 juillet 2017) Veuillez passer le bonjour à vos commanditaires d’hier et d’aujourd’hui qui n’ont apparemment pas entendu chanter le cygne et le glas sonner. » écrit-il.
La guerre semble donc ouverte.