Alain Foka répond aux critiques des Camerounais : « Je ne suis pas militant »
En séjour au Cameroun, le Journaliste franco camerounais en service à radio France international (RFI), a réagi aux nombreuses critiques qui lui sont faites au sujet de son silence sur l’actualité socio-politique au Cameroun, a constaté Médiatude.
Alain Foka fait partie des journalistes Camerounais de l’étranger très critiqués par des compatriotes, pour son silence ou alors sa non prise de position sur les questions politiques et sociales qui agitent le Cameroun depuis plusieurs mois.
Sur les antennes d’Abk Radio jeudi 15 Août, le journaliste qui confie être victime de nombreuses attaques sur les reseaux sociaux, a afirmé qu’il n’a pas à choisir un camp : « Je sais que tous les Camerounais enfin ceux qui s’agitent sur les réseaux sociaux voudraient que je parle de ce qui se passe ici. Moi je suis journaliste. Je ne suis pas militant ou autre. Ce qui se passe ici m’attriste évidemment en tant que Camerounais, mais ça ne m’éloigne pas de mon métier de journaliste. Je dis les choses, je dirai toujours les choses, mais prendre parti je n’ai pas envie de prendre parti », a fait savoir le Journaliste qui pense que ses confrères sur place au Cameroun font déjà l’affaire.
Pour le concepteur d’archive d’Afrique, la mal gouvernance au Cameroun n’est pas une nouveauté : « Si on veut que je dise qu’il y a une mauvaise gouvernance on ne m’a pas attendu pour dire cela. C’est un fait, tout le monde le voit. Si on dit que les choses vont mal c’est un fait, tout le monde le voit. Est-ce qu’on a besoin que Foka le dise pour que ça change quelque chose, je ne crois, pas ».
L’animateur du Débat africain sur RFI invite plutôt les acteurs de la scène politique camerounaise à aller s’affronter sur son plateau.
« Maintenant si on veut que les gens débattent je cherche à faire débattre les gens sur mon antenne autant que je peux. Le pays où c’est le plus difficile d’organiser un débat c’est le Cameroun ».