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Georges Dougueli traîne Boris Bertolt en justice

Selon une exclusivité Médiatude, le journaliste en service à Jeune Afrique accuse le « lanceur d’alerte » de diffamation publique, après la publication par ce dernier d’un texte accusant Georges Dougeli de collusion avec Samuel Eto’o, durant sa campagne pour la présidence de la fédération camerounaise de football.

Georges Dougeli réagit finalement aux attaques de Boris Bertolt. Le 7 décembre 2022 dans une sortie très virulente en réaction à un édito de son compatriote de Jeune Afrique, le lanceur d’alerte évoquait les relations entre Samuel Eto’o, président de la fédération camerounaise de football et certains journalistes et acteurs du monde de la communication. Cet article largement relayé, mettait en scène notamment Georges Dougueli du journal Jeune Afrique, dont le lanceur d’alerte dira : « pour ceux qui l’ignorent encore, George Dougueli sous la pseudo-casquette de journaliste à Jeune Afrique est en réalité le conseiller politique de Samuel Eto’o ». Il ne se limitera pas simplement à cette accusation de collusion, puisqu’il indiquera plus loin dans la publication : « pendant la campagne, Georges Dougueli invente un prétexte à Jeune Afrique, pour venir travailler pour Samuel Eto’o au Cameroun. Il sera logé pendant un mois à l’hôtel Hilton de Yaoundé, aux frais de l’équipe de campagne.  Son travail, quelques petits textes aux petits oignons dictés par Samuel Eto’o dans Jeune Afrique ».

Des propos qui suffisent à Georges Dougeli pour déposer une plainte en France « avec constitution de partie civile » contre Boris Bertolt.

Si les faits reprochés à Boris Bertolt sont attestés, Boris Bertolt pourrait être condamné à une peine conséquente, car réprimé par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et la loi du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle en France. Pour l’heure, le lanceur d’alerte n’a pas encore répondu.

La réaction de Boris Bertolt faisait suite à un éditorial de Georges Dougueli en décembre 2022 dans le magazine panafricain, où il indiquait concernant les lanceurs d’alerte en Afrique, que ce sont « des robinets à fake news qui menacent la stabilité des pays ». Il y citait nommément Boris Bertolt, Chris Yapi (Côte d’Ivoire), ou Gauthier Pasquet au Mali.

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