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« J’ai été journaliste sportif », a rappelé Cabral Libii sur Bnews1

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Lors de son passage dans l’émission OBAMA TIME le 30 mars 2025, le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) est revenu sur ses « déboires » au sein de l’administration publique camerounaise. Il raconte comment il est arrivé à Radio Campus.

En commentaire sur son parcours sommairement brossé par Ernest Obama, le présentateur de l’émission, Cabral Libii a partagé quelques anecdotes de son passage à l’université de Yaoundé 2. Un épisode de sa vie professionnelle qui, d’après son récit, n’a pas été facile à cause de ses antécédents politiques. L’ancien étudiant de l’Esstic (master en sciences de l’information et de la communication) a rappelé le contexte dans lequel il a été recruté à l’université.

« Mes déboires professionnels, à l’université notamment, ça n’a pas toujours été facile pour moi. Je salue d’ailleurs celui qui a eu le courage de me recruter à l’université, le professeur Jean Tabi Manga. Parce qu’il faut savoir d’où je viens au moment où il décide de me recruter. Lorsqu’il me recrute, personne ne veut de moi. À l’université, aucun chef de service, aucun doyen de faculté, aucun directeur de grande école, aucun directeur ne veut de moi à cause de mon passé de 2004 où j’étais porte-parole de l’appel de mille étudiants contre la réélection de Paul Biya, 2005, ainsi de suite », a-t-il expliqué.

« Indésirable » dans ces services, Cabral Libii dit être arrivé à Radio Campus, où il a exercé, par un concours de circonstances. Cependant, ses ambitions et son engagement politique continuaient de le suivre, raconte-t-il. « J’avais déjà pris service à l’université, mon contrat était validé, mais il fallait que j’aille dans un des services concentrés de l’université pour prendre service. Ça a duré des mois, trois ou quatre mois. Et puis, un jour, il y a eu une réunion, me dit-on au rectorat, il fallait décider de ma situation. Soit on annulait mon recrutement à l’université, soit on me trouvait un endroit où me caser. Et c’est comme ça que quelqu’un dans la réunion aurait dit : il bavarde tout le temps dans les médias, envoyez-le à Radio Campus. Et c’est comme ça que je me suis retrouvé à Radio Campus. J’arrive à Radio Campus, je mets en place un certain nombre d’émissions, je reprends un certain nombre d’émissions comme CAMPUS UN DÉBAT et autres. Dans un premier temps, on me suspend très vite. Et on me dit de ne plus parler politique. Je suis envoyé au desk sport. J’ai été journaliste sportif, ce que beaucoup de gens ne savent pas. J’ai même eu ma carte de l’association internationale des journalistes sportifs dont le siège se trouve en Turquie. Puis on a trouvé que je trouvais quand même le moyen de parler de politique, on m’a envoyé au Desk Culture », s’est-il souvenu avec un certain amusement.

Malgré les restrictions imposées, Cabral Libii confie être revenu à la politique, ce qui n’a fait que croître les tensions. « J’ai trouvé le moyen de revenir progressivement au desk politique, et c’est là où j’ai eu tous les problèmes du monde. On m’a suspendu une deuxième fois, puis une troisième fois, et puis à un moment, on m’a carrément enlevé de mes fonctions. Et puis on m’a envoyé un complément d’effectif. », a-t-il déclaré.

Au cours de l’émission, il est également revenu sur son programme politique, ses projets s’il est élu président de la République du Cameroun.

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