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Le domicile du correspondant de RFI au Niger brûlé par des manifestants

C’était le 25 février 2021, en marge des vastes manifestations qui secouent le Niger depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle qui a fait de Mohamed Bazoum le nouveau chef de l’Etat élu. Le journaliste et sa famille n’ont cependant pas été agressés physiquement.

Le Niger est au centre des attentions depuis le 23 février, alors qu’une partie de la population conteste les résultats des élections présidentielles qui viennent de couronner Mohamed Bazoum à la tête de l’Etat. Si aucune raison n’a formellement été avancée par les auteurs de cet incendie, le journaliste est accusé d’être un ami du président sortant Mohamadou Issoufou qui l’avait alors soutenu en 2007 lorsqu’il a été emprisonné sous la mandature de Mamadou Tandja.

Quelques heures après l’attaque contre celui qui est considéré au Niger comme le symbole de la liberté de la presse à cause de son passé conflictuel avec les milieux du pouvoir nigérien, radio France International pour qui il travaille a condamné l’attaque et exigé que les responsabilités soient établis: « Au Niger, à Niamey, on apprend l’attaque et l’incendie, ce matin, de plusieurs domiciles, dont celui de notre correspondant Moussa Kaka » avant de poursuivre, heureusement, Moussa Kaka et toute sa famille sont indemnes. RFI constate que cette attaque survient quatre jours après le second tour de l’élection présidentielle et que Moussa Kaka a été visé en tant que journaliste. Il s’agit d’une très grave atteinte à la liberté de la presse. RFI apporte tout son soutien à son correspondant, condamne cet acte liberticide et continuera de défendre la liberté d’informer ».

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