Sauvé après son accident de la circulation, Arison Tamfu rend un hommage à son ami décédé

Arison Tamfu se porte mieux. Le journaliste a donné de ses nouvelles ce vendredi 27 mars sur son compte facebook.

Dans un message de gratitude qu’il adresse à tous ses soutiens, il explique les circonstances de cet accident mortel, exprime ses regrets et surtout rend un hommage ému à son ami décédé sur le champ. On se souvient que le dimanche 22 mars , Arison Tamfu avait été victime d’un accident de la circulation survenu à Mbankomo.

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« Chers amis,

Dimanche 22 mars, mon meilleur ami Mumfor Emmanuel et moi avons été impliqués dans un accident mortel à Mbankomo, une localité à la périphérie de Yaoundé. La voiture a perdu le contrôle après une crevaison et est descendue violemment dans une vallée.

J’ai survécu à l’accident. Grâce à vos prières et à votre gentillesse, mon rétablissement a été rapide et extraordinaire. Je suis maintenant hors de danger. Merci beaucoup d’avoir intercédé pour ma guérison. Dieu Tout-Puissant vous a entendu et vous a répondu. Pour ceux qui doutent encore, sachez aujourd’hui que Dieu existe et répond réellement aux prières.

Malheureusement, mon meilleur ami a perdu la vie dans l’accident. J’ai demandé pourquoi l’accident s’est produit, pourquoi mon meilleur ami est mort dans ma voiture pendant que je conduisais, pourquoi le pneu a crevé juste à côté de la vallée, pourquoi je me suis échappé de la voiture en mouvement en toute sécurité et mon meilleur ami a fait de même sans succès, pourquoi pourquoi et pourquoi ! À bien des égards, j’ai été traumatisé par le manque de réponses à ces questions, mais j’ai fini par comprendre que les voies de Dieu sont étranges pour l’humanité et ne doivent pas être remises en question. Dieu seul sait pourquoi.

Mumfor n’était pas seulement mon meilleur ami ; il était mon frère. Il savait tout de moi et je savais tout de lui depuis que nous avions cinq ans et cela est resté jusqu’à son dernier jour sur terre. Nous avions de grands rêves et des projets pour nous-mêmes et pour le monde. Mais maintenant, ils finiront comme des rêves.

Gentilhomme d’une trentaine d’années, Mumfor était au sommet de sa carrière de fonctionnaire. Ses actions n’étaient pas parfaites (aucun de nous ne l’est) mais ses pensées étaient pures. J’ai toujours admiré la façon dont il n’a jamais jugé ni forcé ses opinions sur qui que ce soit, mais j’ai offert des conseils précieux et véridiques qui me manqueront sûrement.

Je passerai le reste de mes jours sur terre à manquer et à penser aux doux moments que nous avons partagés.

Maintenant, j’espère qu’il repose en paix sachant qu’il a fait tout ce qu’il pouvait et que sa famille ira bien.

Quand on aime les gens, c’est tellement réconfortant de savoir qu’ils seront toujours avec nous dans nos cœurs. Mumfor est parti trop tôt mais il restera toujours vivant dans mon cœur.

Je te reverrai, Aaghh, mon meilleur ami. »