Affaire Martinez Zogo : Amougou Belinga et Bruno Bidjang plaident non coupables
Les deux hommes, inculpés respectivement pour « complicité de torture » et « conspiration de torture, d’arrestation et séquestration » dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo, ont plaidé « non coupables » lors de l’audience qui s’est tenue ce 9 septembre 2024 au Tribunal militaire de Yaoundé. Le procès a été renvoyé une nouvelle fois au 30 septembre 2024.
L’audience de ce 9 septembre, la huitième depuis la transmission de l’affaire Martinez Zogo au Tribunal militaire de Yaoundé le 25 mai 2023, marquait « l’ouverture des débats », comme décidé par les juges le 19 août 2024. Elle devait permettre l’identification des 17 accusés et la notification des charges retenues contre eux. Ce qui a bel et bien été fait.
Amougou Belinga, Bruno Bidjang et leurs coaccusés plaident non coupables
Jean Pierre Amougou Belinga, patron du groupe de presse L’Anecdote, et son employé Bruno Bidjang (seul accusé à comparaître libre), inculpés respectivement pour « complicité de torture » et « conspiration de torture , d’arrestation et séquestration », ont plaidé « non coupables », tout comme les 15 autres accusés, a appris Médiatude.
Par ailleurs, des avocats, dont celui représentant l’État dans cette affaire, se sont distingués lors de l’audience. Claude Assira, désigné pour défendre les intérêts de l’État, a demandé au Tribunal d’annuler l’une des résolutions prises au cours de l’audience du 19 août 2024, laquelle reconnaissait l’État comme « civilement responsable » en raison de l’implication présumée d’agents de la DGRE – et donc de l’État – dans l’affaire.
Cette demande a été rejetée par le Tribunal, et les débats ont été renvoyés au 30 septembre 2024, date de la prochaine audience.