Au nom d’Eto’o, Ernest Obama accuse le journal L’Equipe de non professionnalisme
Invité d’une interview spéciale aux allures de mise au point le dimanche 23 juillet, Ernest Obama, porte-parole du président de la Fecafoot est revenu sur plusieurs sujets liés à la fédération et son président. Il s’est surtout attaqué à certains médias dont l’Equipe, ayant fait des articles, après la publication de l’enregistrement attribué à Samuel Eto’o, dans lequel celui-ci, validerait le trucage de matchs.
La fédération camerounaise de football est plus que jamais dans une zone de turbulence, et son pilote Samuel Eto’o est le premier mis en cause. Depuis l’éviction de l’un de ses vice-présidents Henry Njalla Quan II, les affaires se succèdent, contre l’instance faîtière du football camerounais. Entre les soupçons de corruption et les accusations de dérive autoritaire et même de mauvaise gestion, le président de la fédération n’a jamais été autant mis à l’épreuve, tant par les acteurs du football que par les médias.
Accusé de manipulation de matchs suite à un audio le mettant supposément aux prises avec un président de club (audio démenti comme fake par les mis en cause) Samuel Eto’o a fait les unes de la presse mondiale cette semaine. Que ce soit le journal italien Corriere Dello Sporte, espagnol Mundo Deportivo, ou français l’Equipe et le Monde.
Invité d’une interview exclusive spéciale sur Canal 2 International, Ernest Obama, porte-parole de Samuel Eto’o n’a pas manqué de prendre spécialement à partie le journal l’Equipe, dont il a interrogé le professionnalisme : « le journal l’Equipe a foulé au pied les règles du journalisme. Le journal l’Equipe n’a pas contacté Samuel Eto’o après la diffusion de cet audio, mais a rapporté des fakes ». Il ne s’est pas limité à critiquer le journal, il s’est aussi directement pris à Hervé Penot, auteur de l’article, dont il a questionné la partialité : « l’auteur de l’article à ses habitudes au Cameroun, à Etoudi, pas très loin du siège de Canal 2. Il y a des personnes avec qui il a des accointances ».
Il n’a pas manqué non plus de féliciter certains organes de presse, pour le traitement qu’ils ont eu de cette information spécifique : « RFI et Le Monde sont les seuls journaux étrangers qui m’ont appelé pour confronter les sources. Le reste raconte des ragots ».