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Des journalistes algériens arrêtés au cours de la marche du Hirak

Relativement à la marche hebdomadaire du Hirak, la presse algérienne a annoncé vendredi 14 mai 2021, de nombreuses arrestations dont les journalistes. Ils ont été relâchés dans la soirée.

La police algérienne a empêché, vendredi 14 mai, la marche hebdomadaire du mouvement prodémocratie du Hirak à Alger, et procédé dans la foulée, nombreuses arrestations parmi lesquelles journalistes.

« Un photographe de l’AFP, Ryad Kramdi, a été interpellé dans le quartier populaire de Bab El Oued, fief de la contestation, et conduit dans un poste de police local. Il a été relâché dans la soirée, sans explication, après avoir été retenu pendant huit heures », indique l’AFP.

Selon des informations de la presse locale, au moins une dizaine d’autres journalistes et photographes ont été arrêtés, dont Khaled Drareni, correspondant en Algérie pour la chaîne francophone TV5, Kenza Khatto, journaliste à Radio M, et un vidéaste de l’agence internationale Reuters. Khaled Drareni, directeur du site d’information Casbah Tribune, a été remis en liberté dans la soirée, apprend Médiatude.

« Plusieurs journalistes ont été interpellés et empêchés de couvrir la 117e manif des vendredis du Hirak tandis que d’autres ont été molestés par les forces de l’ordre », a tweeté Reporters Sans Frontière.

Plus loin, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), un groupe de journalistes a été relâché en fin d’après-midi du vendredi.

Le CNLD a fait état de nombreuses arrestations dans le pays, parmi lesquelles des figures du Hirak, des avocats et des opposants, comme le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, et l’ancienne détenue et militante du Hirak Dalila Touat.

La plupart des personnes interpellées recouvrent généralement la liberté en attendant d’être convoquées devant la justice.

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