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DROIT DE RÉPONSE revient sur la table du CNC après deux ans

Après une première sanction en avril 2022, le nom de la célèbre émission dominicale de Equinoxe TV, a de nouveau retenti chez le régulateur des médias le 8 août 2024. 

Jusqu’ici, Équinoxe TV tenait bien son pari : ne plus être épinglée par le régulateur des médias. Cependant, deux ans après une suspension d’un mois prononcée le 1er avril 2022, la télévision figure à nouveau sur la liste des médias contrevenants identifiés par le CNC au cours de l’année 2024. 

Au terme de sa 43e session ordinaire, le 8 août, le gendarme des médias au Cameroun a pris des résolutions concernant, entre autres, Duval Fangwa, l’émission DROIT DE RÉPONSE, et Équinoxe TV. La chaîne de télévision n’a écopé que d’un avertissement, tandis que le journaliste et son programme ont été suspendus pour un mois. 

La décision du régulateur est motivée par des déclarations d’invités dans les éditions du 28 janvier 2024 et du 7 juillet 2024 de DROIT DE RÉPONSE visant les ministres Madeleine Tchuente et Paul Atanga Nji. Ces déclarations étaient jugées attentatoires à leur honorabilité. 

DROIT DE RÉPONSE, l’émission qui dérange ? 

Les fans de DROIT DE RÉPONSE, l’émission dominicale qui traite de l’actualité, devront donc prendre leur mal en patience pendant un mois, tout comme lors de sa suspension du 1er avril 2022, qui avait également touché son animateur. Dirigée par Cédrick Noufele (aujourd’hui à Radio-Canada) à l’époque, le programme avait été suspendu pour un mois, entraînant par ricochet la suspension de son présentateur et du patron de la chaîne, Séverin Tchounkeu, de l’exercice du métier de journaliste. 

À Cédrick Noufele, le CNC reprochait un manque « d’encadrement des panélistes ayant entraîné la diffusion de propos à caractère conflictogène le 27 février 2022 » dans son programme de débats. Le régulateur lui reprochait également d’avoir donné la parole à Séverin Tchounkeu au cours de l’édition du 21 mars 2022. Selon le CNC, le patron d’Équinoxe avait, durant cette émission spéciale, formulé « des propos offensants à l’endroit des institutions de la République ». 

Enfin, comme troisième reproche, le présentateur du JT d’Équinoxe avait diffusé le 17 mars une vidéo datant du 6 octobre 2020 pour illustrer des menaces présumées d’un sous-préfet de la région de l’Ouest à l’encontre des enseignants en grève. 

Autant d’éléments qui avaient irrité le gendarme des médias.

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