« Gianni Infantino a beaucoup apporté à l’Afrique. La vraie question est de savoir si nous avons bien géré ce qu’il nous a donné ? », a demandé Samuel Eto’o sur Canal+

Dans un entretien accordé à Claude Le Roy sur Canal+Sport1, dont un extrait a été diffusé ce 17 mars 2025 dans TALENTS D’AFRIQUE, Samuel Eto’o est revenu sur son élection au Comité exécutif de la CAF et sur son regard sur la gestion du football africain. Il a notamment pris la défense du président de la FIFA, Gianni Infantino.

Interrogé sur l’influence supposée de la FIFA sur la CAF, Eto’o a tenu à répondre aux critiques.

« Je pense que les dirigeants du football africain aujourd’hui ont une excellente relation avec le président Gianni Infantino. Moi, je sais que vous avez une autre vision de lui, mais je ne peux pas me cacher : j’ai vu le président Gianni arriver, je l’ai accompagné depuis le départ », a déclaré le président de la Fédération camerounaise de Football.

Tout en reconnaissant qu’il y a toujours des améliorations à apporter, il a insisté sur le rôle clé joué par le président de la FIFA dans le développement du football africain.

« Quoi qu’on dise, bien évidemment, il y a toujours des choses à améliorer, mais il a beaucoup apporté à l’Afrique. Maintenant, est-ce que nous, nous avons bien géré ce qu’il nous a donné ? », s’est-il interrogé, ajoutant que « moi, je garde toujours mon indépendance, mais je sais protéger mes amis. Et je sais reconnaître ce que mes amis ont fait à un moment donné ».

Lors de cet entretien, Samuel Eto’o est également revenu sur sa transition du statut de joueur à celui de dirigeant.

« Mon rêve de gamin, c’était de jouer au football et bien évidemment de servir notre continent. Mon rêve a pris corps et puis je me suis dit qu’il fallait peut-être que j’intègre le cercle très fermé des décisions de notre football », a expliqué le quadruple Ballon d’or africain.

Enfin, l’ancien buteur a réagi lorsque Claude Le Roy a suggéré qu’il pourrait un jour devenir ministre des Affaires étrangères. Chose qu’il n’envisage pas.

« Ah non, je ne veux pas être ministre ! Vous savez, quand vous êtes ministre, les gens rêvent de devenir ministre. Mais être ministre, c’est comme devenir prisonnier : si vous voulez sortir, vous avez besoin d’une autorisation. Tout ce que vous voulez faire, vous avez besoin d’une autorisation », a-t-il estimé.

Et de conclure avec fermeté :« Je préfère rester président de la Fédération Camerounaise de Football et gérer une liberté relative ».

L’intégralité de cet entretien sera diffusée sur Canal+Sport1 ce 24 mars 2025 à partir de 20h30 (GMT).