Interview Fidjil : « Le Canada m’a offert bien des souvenirs »
De retour au Cameroun après un mois passé au Canada, l’animateur et présentateur de CANAL MATIN sur Canal 2 revient sur la rumeur de son départ définitif du Cameroun. Dans cet entretien avec Médiatude, il dit ce qu’il en est, et raconte en quoi a consisté son séjour.
Médiatude : Comment était le Canada ? (Sourire)
Fidjil : C’était une expérience enrichissante, pleine de découvertes et de moments mémorables. Un vrai voyage d’apprentissage, de relations humaines, de partage. C’est la deuxième fois que j’y vais et, à chaque fois, je suis toujours agréablement surpris.
Pendant que vous étiez à l’étranger, une rumeur est née sur « votre départ » du Cameroun. Rumeur que Médiatude a d’ailleurs enflammée. Vous êtes fâché ? (Sourire)
Les rumeurs, c’est un peu comme le vent, elles viennent et repartent. Je préfère me concentrer sur les choses positives. Qu’en pensez-vous ? En plus, vous avez amplifié cette rumeur sans vérifier ce qu’il en est ! Non, je ne suis pas fâché, loin de là. Je sais que c’est aussi une technique utilisée par des médias pour avoir des vues et des lecteurs. Je comprends, mais à l’avenir, de grâce, vérifiez vos infos avant.
Nos excuses pour le désagrément. Nous comprenons que nous aurions dû venir vers vous. Mais tous les éléments montraient que vous étiez parti du Cameroun. Qu’en est-il exactement de ce voyage ? Il était question de quoi ? On vous a vu en pleine production là-bas.
Non, ne vous inquiétez pas. Je suis aux antennes et aux affaires, c’est le plus important. Et vous savez, sur les réseaux sociaux, on poste ce que l’on veut, et je peux comprendre qu’on ne croit que ce que l’on veut croire. Ah, le voyage, c’était avant tout une belle aventure familiale, personnelle et professionnelle. Les détails sont souvent moins importants que l’expérience vécue, pas vrai ?
Quand on se retrouve dans cet environnement pendant plusieurs semaines, est-ce que les proches ne vous incitent pas à vous y installer définitivement ? C’est une destination très prisée par de nombreux Camerounais et même les Hommes de médias.
C’est vrai que l’environnement est très attractif, mais chaque endroit a ses charmes. Je pense que l’essentiel est de trouver son équilibre où que l’on soit, où que l’on se trouve. Le Cameroun aussi a ses charmes.
Vous êtes de retour et il se trouve que Thierry Karol n’est plus là. Est-ce que cela change quelque chose à votre nouveau planning pour cette émission ?
Concernant Thierry Karol, je crois qu’il est apte à répondre à cette question mieux que moi. Et concernant le nouveau planning de l’émission CANAL MATIN, la direction, elle aussi, est apte à mieux répondre à cette question.
Vous avez confié la tête de votre émission INBOX à quelqu’un d’autre. Ça, au moins, ce n’était pas une rumeur (Sourire). Vous avez d’autres projets ?
Non, ce n’est pas une rumeur ! Confier une émission comme INBOX à Yaovi, c’est une décision réfléchie. D’ailleurs, c’est une émission que j’avais conçue pour lui, vu mes projets en tant que producteur à moyen terme. La musique urbaine évolue avec le temps et les générations, et il se trouve que celle actuelle s’identifie beaucoup plus à lui qu’à moi, pour être honnête. En plus, j’ai passé un mois au Canada, l’émission devait continuer à vivre même sans moi. Également, je suis de ceux qui pensent qu’il faut faire confiance aux cadets et leur passer la main. On l’a fait pour moi, pourquoi je n’en ferais pas autant pour les autres ? Mais qui sait ce que l’avenir me réserve ? Je garde toujours des projets en tête.
À part les enregistrements de vos tournages, quoi d’autre de bon avez-vous ramené du Canada ?
Ah, le Canada m’a offert bien des souvenirs, mais ce qui compte, c’est ce que l’on en fait au retour. Des idées et des inspirations, c’est ce que j’ai surtout ramené.