Interview Roméo Kouakou : « sur TRACE MBOA vous aurez le nec plus ultra de tout ce qui est musique camerounaise »
Pour le lancement de TRACE MBOA le 12 mai dernier à Douala, Médiatude est allé à la rencontre de Roméo Kouakou. L’animateur ivoirien est programmateur sur TRACE AFRICA et responsable des antennes pour l’Afrique francophone du groupe TRACE. Il revient dans cette interview, sur les missions de la nouvelle chaîne 100% musique camerounaise. Interview
Bienvenue au Cameroun. Trace Mboa, nouveau challenge…
Bien sûr que c’est un nouveau challenge. On arrive sur un terrain vierge pour cette chaîne-là mais ce qui est bien c’est que les mélomanes connaissent déjà la marque TRACE, ainsi que nos valeurs. Nous défendons l’authenticité, la passion, le respect. C’est ce qu’on va développer ici avec la chaîne TRACE MBOA. En matière de musique, vous aurez le nec plus ultra de tout ce qui est musique camerounaise parce que cette chaîne est dédiée spécialement au public camerounais.
TRACE MBOA, dernier né du groupe. Pourquoi maintenant ? C’est dire que la musique camerounaise n’était compétitive jusqu’ici ?
Il faut savoir que juste avant on a eu Tracé Afrikora, Trace Kitoko. Il faut aussi dire que nous prenons notre temps pour arriver sur un terrain. On va étudier le facteur financier, le business, les potentialités avant d’arriver sur un terrain. Comme vous le savez, on ne peut pas développer tous les projets qu’on a, tout d’un coup. Donc an a pris notre temps et je pense que là on est arrivés au moment où on devait développer Trace Mboa et c’est ce qu’on a fait.
Quel constat faites-vous de façon générale de élan musique camerounaise à la télé ?
Je pense que la musique camerounaise est fournie. Il y’a énormément de belles productions, de très bons producteurs, de très bons vidéastes, de très bons clipmakers. On est loin, mais on voit ce qui se passe ici. Il y’a des artistes qui naissent tout le temps et franchement c’est un univers qui est propice et fourni. Pour cela, je pense qu’on fait bien de venir s’installer ici parce qu’il y’a de la matière et on compte sur les acteurs pour nous étonner et nous épater avec énormément de contenus pour que cette chaîne vive, parce qu’elle ne vivra que pour et par les camerounais.
Quels vos challenges dans un pays fortement dominé par la politique et le sport à la télévision ?
Je pense que c’est un terrain où on peut se faire énormément de business, de prouesses parce qu’on sait combien de clips on reçoit aujourd’hui du Cameroun. Tous ces artistes qui veulent passer sur Trace Africa. En 2023, ça va faire 20 ans qu’on est dans la Zik et on sait pourquoi on est là, on sait ce que les jeunes attendent et on va leur offrir ce qu’ils attendent vraiment de nous. On ne va pas s’aventurer sur des terrains qu’on ne maitrise pas. Il y a un adage qui dit que « la musique adoucit les mœurs » et quel que soit le politicien, le sportif, il y’a forcément un moment où vous avez besoin de bonne musique et c’est TRACE MBOA qui va vous la procurer.
Qu’attendez-vous du public camerounais ?
On attend que le public porte cette chaîne, qu’il fasse de cette chaîne la leur. Il faut que les artistes puissent s’imprégner de cette chaîne et qu’ils l’adoptent. On fait cette chaîne pour les mélomanes et les artistes camerounais. Il faut que ces acteurs, promoteurs, producteurs, mélomanes s’y mettent. On a du potentiel et ce potentiel il faut savoir le professionnaliser, le titiller. Il faut savoir l’exciter et c’est ce qu’on va faire avec TRACE MBOA.