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Jean François Channon dit avoir été menacé au téléphone par un Ministre après sa Une du 24 avril

Dans une publication sur son compte Facebook ce 25 avril, le Directeur de la publication Le Messager rend compte d’un échange téléphonique qu’il aurait eu avec un ministre camerounais. Ce dernier aurait promis d’après Jean François Channon, de faire « sceller Le Messager »

Sans le mentionner, le patron du journal fondé par Pius Njawe raconte que cette autorité n’a pas aimé leur Une de ce vendredi ( image à droite). Il aurait promis de faire fermer les bureaux de Le Messager. « Comme on dit chez nous en Côte d’Ivoire,  » affaire ci a failli me gbèe ». Une des hautes personnalités des trois visages de cette Une de Vendredi du Messager (24 avril, Ndlr), qui a fumé son sang et pris son courage à une main, pour m’appeler et me dire à haute voix après que je l’ai fait patienter au téléphone alors que je parlais à ami :  » De toute les façons comme vous voulez faire comme vos amis de la Nouvelle Expression, je vais envoyer le préfet sceller  Le Messager vous êtes désormais au courant. » témoigne t-il.

« A peine ai-je voulu protester pour lui dire que « ouais il faut pardonner monsieur le ministre les gars du Messager depuis 40 ans ont toujours été mal élevés » qu’il m’a dit « oh oh oh je suis au téléphone avec quelqu’un d’autres… », avant de brutalement raccrocher. A peine ai-je voulu protester pour lui dire que « ouais il faut pardonner monsieur le ministre les gars du Messager depuis 40 ans ont toujours été mal élevés » qu’il m’a dit « oh oh oh je suis au téléphone avec quelqu’un d’autres… », avant de brutalement raccrocher. » Raconte Jean Francois Channon sur son compte Facebook.

La Une qui a dérangé

Vendredi 24 avril, le journal titrait : « Ils doivent démissionner… » présentant les ministres de la défense, de l’administration territoriale et de la Communication ». Le Messager que écrivait. « Après avoir formellement nié toute responsabilité de l’Armée, puis rattrapés par les résultats de l’enquête du 21 avril, Atanga Nji, Beti Assomo et Sadi sous le feu des critiques. »

« Cela fait exactement 25 ans que je suis au Messager. Je suis arrivé au Messager le 26 avril 1995. Mon père Célestin Lingo dont je profite de cette occasion pour saluer la mémoire, m’avait alors demandé de lui faire un article sur les conditions de l’assassinat de mon pérennité spirituel le jésuite Engelbert Mveng. Il m’a demandé de le retrouver au Messager Yaoundé, situé à l’époque au quartier Mvog Mbi. Je venais de cesser de travailler pour Challenge Bi-Hebdo, dont le promoteur avait choisi la cessation d’activité sans avoir l’élégance minimale de dire aurevoir à ses collaborateurs, dont moi, alors correspondant, dans l’ex province de l’Est. Bon passons. Tout ce que Dieu fait est bon. J’ai passé bons moments professionnels Challenge Bi-Hebdo. » Raconte également le patron du journal Le Messager dans son témoignage sur Facebook.

Pius Njawe idole de Jean François Channon

Le journaliste estime que le fondateur de Le Messager, Puis Njawe reste son idole de toujours, lui qui a toujours été très critique envers le régime. D’ailleurs, pour des observateurs, depuis que Jean François Channon a repris la tête du journal, le ton est devenu un peu plus fort, comme il y a une décennie avant le décès de Puis Njawe. « Merci au journal Messager. J’y suis entré pigiste, et je suis resté jusqu’à ce jour. Et très étonné que l’on appelle m’appelle au coin de la route, à Douala, Yaoundé, Bafoussam, Bertoua, et même dans mon cher Yoko, où personne ne m’a jamais pris au sérieux, avec les deux lettres de  » DP ». Moi DP ? Mais enfin je suis Denwo, fils de Tatoke Osmanou, ancien gendarme, et. d’une belle dame sortie d’un village de la pleine brousse de l’autre rive de la Haute Sanaga, dans le groupement de Emtse. Qui suis-je pour être à la hauteur d’un journaliste exceptionnel qu’est Pius N.Njawe, mon idole de toujours ? » Conclue Jean François Channon dans ses confidences.

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